Les étudiants de première année de droit à la Haute Ecole Condorcet se sentent abandonnés par les enseignants, depuis que les cours se donnent à distance. Une situation que dénonce Amélie, qui a osé raconter le ressenti de la plupart de ses condisciples.
Selon Amélie, les cours à distance sont problématiques
Amélie est étudiante en première année de droit à la Haute Ecole Condorcet, et selon elle, la situation de nombreux étudiants de sa classe devient intenable. En effet, ce sont les cours à distance, qui posent actuellement problème, de cet établissement provincial.
« C’est une véritable catastrophe, car nous avons l’impression de ne pas être soutenu. Une partie des enseignants donnent toujours cours de manière virtuelle, mais pour certains d’entre-eux, c’est « débrouillez-vous, il y a des séances de questions-réponses, qui sont prévues une fois par semaine ». Le problème, c’est que ces séances ne durent qu’une heure et que nous sommes 40 à vouloir interpeler l’enseignant, qui n’a pas le temps d’expliquer les choses à tout le monde », indique Amélie.
Des propos, qui sont nuancés par la direction de la Haute Ecole Condorcet.
« Ce qui m’étonne, c’est de ne pas avoir reçu de retour par rapport à cette problématique. Pourtant, les étudiants ont reçu dernièrement un mail, qui les invitaient à nous faire part de leurs différents problèmes. Par ailleurs, les enseignants ne refusent pas de donner cours à distance », souligne Jean-François Challe, Directeur du département des sciences économiques, juridiques et de gestion - Haute Ecole Condorcet.
Les étudiants baissent les bras
Et selon Amélie, près de 60% des étudiants de sa classe seraient prêt à tout abandonner
« Pour ma part je suis sur le point d’arrêter. J’ai l’impression de perdre mon temps, car je n’apprends rien avec ces cours à distance. J’ai également l’impression de perdre une année de ma vie », ajoute Amélie.
« Nous traversons tous une période difficile et il ne faut surtout pas que les étudiants baissent les bras. Nous comprenons que cette crise décourage les étudiants, mais sachez que nous mettons tout en place pour réussir au mieux ces études », conclût Jean-François Challe.