C'est la question que se posent des milliers d'étudiants aux études supérieures: l'année académique va-t-elle être prolongée en juillet?
Valérie Glatigny, ministre de l'Enseignement supérieur travaille actuellement avec l'ARES sur le sujet. Si aucune décision définitive n'est encore prise (ce sera pour après les vacances de Pâques), voici néanmoins ce qui se dégage actuellement comme pistes selon la ministre.
1. Une année prolongée à la carte
Va-t-on prolonger les cours au-delà du 30 juin pour tous les étudiants?
La réponse est non. Le but de la ministre est de laisser la possibilité aux recteurs et directeurs d'effectivement pousser l'année académique de quelques jours ou semaines en juillet...mais à la carte.
En clair, le but est de permettre à ceux qui n'ont pas pu finir leur stage, leur labo ou qui sont en dernière année (et donc doivent clôturer leur apprentissage pour pouvoir commencer à travailler), de ne pas être pénalisés ou de devoir reporter cette charge à l'an prochain.
C'est donc bien une prolongation à la carte en fonction des besoins qui se dessine.
2. Des examens adaptés
Plus le confinement avance, plus il paraît peu vraisemblable que les examens de fin d'année se tiennent normalement.
Difficile d'imaginer en effet que début juin, on pourra rassembler des centaines d'étudiants dans des auditoires pour y tenir des examens.
Les autorités académiques et la ministre Glatigny réfléchissent donc à des méthodes d'évaluation alternatives: oraux, évaluation continue, etc... Il va falloir s'adapter à la situation et être créatifs, estime Glatigny.
3. Des aides financières supplémentaires
Enfin, la ministre est en train de plancher sur une série d'aides financières pour les étudiants les plus précarisés, notamment pour les aider à pouvoir continuer à payer leur kot, certains ayant en effet perdu leur job étudiant et n'ayant plus de revenus.