Le ministre wallon de la Mobilité travaille actuellement sur un plan de sécurisation du Ravel dans le cadre de la lutte contre les inégalités hommes-femmes. Objectif : rendre le Ravel plus sûr pour tous les usagers.
Le Ravel, c'est plus de 1440 km de chemins réservés aux cyclistes, aux piétons, aux personnes à mobilité réduite ou encore aux cavaliers. Composé de voies vertes aménagées le long du halage et d'anciennes lignes de chemin de fer, le Ravel est fréquenté par de nombreuses personnes. Mais il semblerait que certains problèmes d'insécurité existent. Pour remédier à ce phénomène, un plan de sécurisation est à l'étude.
"Ce sont des infrastructures plus longues et des sites importants. Là on a un travail qui est en cours en terme d'égalités pour l'accès au Ravel pour se sentir bien sur le Ravel qu'on soit un homme ou qu'on soit une femme" explique Philippe Henry, le ministre wallon de la Mobilité.
Pour arriver à aboutir à des actions concrètes, un travail de fond est en cours. Des discussions vont donc être organisées avec les usagers afin d'identifier les problèmes et envisager des solutions.
"Il faut identifier les zones d'insécurité, les problèmes d'éclairage, les bonnes indications d'itinéraire, les aménagements particuliers. C'est en discutant avec les usagers et avec les associations de femmes qui travaillent sur ces questions que l'on peut identifier les problèmes et faire des aménagements particuliers qui vont améliorer la situation" confie Philippe Henry.
Objectif : rendre le Ravel plus sûr et plus égalitaire aux hommes et aux femmes. Mais cette discussion concerne aussi d'autres lieux. "C'est une démarche qui devrait pouvoir se mettre en oeuvre pour l'ensemble de l'espace public" conclut le ministre wallon de la mobilité.
La Wallonie a d'ailleurs lancé une grande campagne en collaboration avec le TEC pour lutter contre le sexisme dans l'espace public.