La Wallonie va investir 1,2 milliard d’euros, pour renforcer la salubrité et améliorer la performance énergétique de 25 000 logements sociaux. Un investissement massif et direct dans le mieux‑être social, la transition environnementale et la relance économique.
La déclaration de politique régionale prévoit la rénovation de 55 000 logements à l’horizon de 2030. En portant sur 25 000 logements, le plan adopté va permettre d’atteindre 45 % de cet objectif dès 2024.
Le plan de rénovation du logement public poursuit 4 objectifs :
1. Des objectifs quantitatifs, avec la rénovation de 25 000 logements d’ici à 2024 ;
2 . Des objectifs qualitatifs, en visant des rénovations profondes de performance énergétique (passage au label B, au minimum), dont la sécurité et la salubrité sont un préalable ;
3 . Des objectifs sociaux, via notamment l’accompagnement social comme gage de réussite du plan, tant pour l’acceptation des travaux que pour le maintien en bon état des logements rénovés et l’appropriation des nouveaux modes de consommation d’énergie ;
4 . Des objectifs organisationnels. Le plan vise à réduire au maximum la durée des procédures, via leur simplification et une collaboration renforcée entre les acteurs du processus immobilier. Un recours facilité aux centrales d’achat sera aussi, pour les sociétés, synonyme de gain de temps, de diminution des risques juridiques et d’économies d’échelle.
Création d’un droit de tirage pour la rénovation de logements publics des SLSP pour la période 2020-2024
Le plan vise des rénovations globales de logements ou d’ensemble de logements.
Le mécanisme du droit de tirage permet ainsi à chaque opérateur de définir des objectifs quantitatifs (nombre de logements à rénover dans le cadre de l’enveloppe qui lui est attribuée) et qualitatifs (objectifs PEB à atteindre à la suite de la rénovation).
Le montant moyen de subvention par logement est de 35 025 €, ce qui représente, au minimum, un investissement moyen de 46 700 € par logement.
Pour être repris parmi les travaux éligibles au plan, un logement doit :
• avoir plus de 10 ans ;
• ne pas avoir fait l’objet d’une rénovation dans le cadre d’un des derniers plans ;
• afficher un label énergétique* compris entre C et G, l’objectif qualitatif étant de diminuer la facture d’énergie, de manière responsable.
* Les certificats de performance énergétique classent les logements sur une échelle allant de A pour les moins énergivores, à G pour les plus gourmands en énergie.