L'Abbaye d'Aulne accueillait ce week-end les médiévales. Cet événement organisé par la Griffe de Djevelen permettait de vivre comme au Moyen-Âge et, plus précisément, comme en 882. Une manière de connaître un peu mieux l'histoire thudinienne trop souvent oubliée.
L'Abbaye d'Aulne, un endroit riche d'histoire
Que diriez-vous d'un retour à l’an 882 ? C’était possible ce week-end à l’Abbaye d’Aulne. Durant deux journées, le Moyen-âge a envahi la région thudinienne. Un lieu choisi pour une bonne raison et pour un but précis.
"C’est une vallée qui a énormément d’histoire. C’est vraiment une région médiévale importante. On a une passion : faire connaître et faire revivre l’Histoire. Donc on va chercher les compagnies les plus historiques pour montrer et proposer la réalité et non pas les déviances des séries télévisées, explique Lorra Etienne, co-fondatrice de la Griffe de Djevelen."
Un bond sur la carte du temps
Le réalisme était le maître mot de ce week-end. Campement, batailles, produits artisanaux... Tout était réuni pour donner la sensation d’un bond dans le passé.
"Ici, c'est un campement des IXème et Xème siècles. Il y a de toutes les ethnies comme du scandinave, du carolingien et du byzantin. Des peuples qui sont différents mais qui ont été en contact les uns avec les autres. Sur ce camp, il y a des gens qui font un peu de tout. Certains vont travailler le cuir, le bois. Il y a aussi un forgeron, des cuisiniers ou encore un stand d’armement, annonce Charles Deschuyteneer, médiéviste."
Pour tous les goûts
De nombreux produits artisanaux étaient mis en vente. De quoi permettre des achats en tout genre. Ce qui a attisé la curiosité des visiteurs.
"On vient visiter l’Abbaye d’Aulne qui se prête très bien à ce genre d’activité. Par curiosité, on est venus voir et on est toujours agréablement surpris car il y a de la bonne nourriture et de bons artisans avec des produits originaux, avoue Bernard, visiteur."
"Nous sommes venus ici car nous faisions précédemment partie d’une troupe médiévale. Ça reste en nous ! Nous avons gardé les costumes et à chaque fête médiévale, on les enfile et on vient en tant que « touristes », confie Georges."