Les soldes d’été 2021 commenceront ce jeudi 1er juillet. Traditionnellement, UCM a interrogé les commerçants indépendants en Wallonie et à Bruxelles. Le pouls de leur entreprise est lié, depuis maintenant 15 mois, à la crise sanitaire. Si le bout du tunnel est visible et l’optimisme timidement de mise, il reste néanmoins primordial d’accompagner ces chefs d’entreprise, jusqu’à la reprise la plus normale possible de notre économie.
En avril dernier, UCM interrogeait les chefs d’entreprise sur la problématique de l’ouverture des commerces « non essentiels » sur rendez-vous. Très logiquement, les répondants avaient, à la fois souligné, la forte baisse de la fréquentation des commerces et de leur chiffre d’affaires (plus de 10 % pour les deux postes). Ils craignaient même, dans la foulée, pour la survie de leur entreprise.
Quelques semaines plus tard, il semble que l’optimisme soit au bout de ce long tunnel car dans ce dernier sondage spécifiquement lié aux soldes, plus de la moitié des commerçants voient le spectre de la fermeture un peu moins menaçant.
En effet, plus de 4 commerçants sur 10 (42.38 %) déclarent aujourd’hui ne plus envisager ce scénario catastrophe, alors qu’ils étaient plus de six sur 10 en avril dernier.
La crise n’a, malheureusement, pas profité au plus grand nombre.
Ils ne sont qu’un sur dix à noter simultanément une augmentation du chiffre d’affaires et de la fréquentation de leur établissement.
Et même si les soldes été 2021 seront marqués par la présence d’un plus grand stock (parfois plus de 20 %) et de réductions dès l’ouverture de 30 %, les commerçants ont préféré ne mettre ni promotions ni autres actions de déstockage et autres offres conjointes en exergue.
Dans le même ordre d’idées, les commerçants wallons et bruxellois prévoient des ventes stables pour près de trois d’entre eux sur 10.
Dans ce contexte, UCM rappelle l’importance de poursuivre les aides et de rester au chevet d’une multitudes de professions prises dans la tourmente économique. UCM a d’ailleurs fait au gouvernement une proposition de réforme du droit passerelle en ce sens.
Ces mesures doivent encore être disponibles dans le cadre d’une transition vers la sortie de crise, et ce de manière simplifiée et équitable.
A l’heure actuelle, deux commerçants sur dix estiment avoir encore besoin d’une aide comprise entre 5 et 10.000 euros pour se remettre de la crise.