La crise énergétique que nous connaissons actuellement, constitue un véritable défi pour la survie des commerces locaux. C’est pourquoi ce matin, la Ville de Charleroi, l’UCM et la Sowalfin avaient invité les indépendants carolos à un petit-déjeuner d’information, afin présenter les outils mis à la disposition des commerçants, pour réaliser des économies d’énergie.
UCM peut vous réaliser gratuitement un diagnostic de votre consommation d'énergie
Donner des outils visant à économiser l’énergie dans les commerces locaux, c’était l’objectif de cette séance d’information qui se tenait ce matin à l’Hôtel de Ville de Charleroi. Une initiative des autorités communales carolos, en partenariat avec l’UCM et la Sowalfin.
« À travers un diagnostic réalisé par un conseiller spécialisé, vous aurez la possibilité de faire le point sur vos actions de transition bas carbone et de questionner votre fonctionnement et vos ambitions en la matière, comme l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments et des outils de production, la production d’énergie à partir de sources renouvelable ou encore la gestion intelligente de l’énergie, comme par exemple diminuer de un ou deux degrés la température des pièces, limiter leur usage ou tout simplement réaliser le suivi mensuel de sa consommation », indique Thomas Lepers, conseiller énergie chez UCM.
Des astuces parfois simples
Des astuces qui ne demandent aucun investissement, que l’UCM prodigue gratuitement sur demande auprès des indépendants.
« Vous recevez ensuite un rapport personnalisé et détaillé de votre situation énergétique. Vous obtenez également des recommandations avec les postes à améliorer en priorité, ainsi que les actions à mettre en place. Tous cela dans le but de vous assurer des économies financières et énergétiques », ajoute Thomas Lepers.
Ce photographe carolo limite sa consommation d'énergie quand cela est possible
De nombreuses interrogations pour lesquelles l’UCM a les réponses. Et pour ce photographe carolo, toutes les économies d’énergie doivent être réalisées. Chez lui par exemple, cette machine qui développe les pellicules argentiques, est mise en marche uniquement le samedi.
« Je dispose d’une machine qui développe des pellicules argentiques qui date des années 80. Le simple fait de la mettre en route me coute la bagatelle de 50 euros d’électricité, ce qui est énorme ! Dès lors, afin de réduire mes coûts, je la mets en marche uniquement le samedi », explique Paul Catoir, photographe.
Un photographe, qui attache aussi de l’importance à l’éclairage des vitrine des magasins et qui hésite encore à investir à quelques années de la retraite, dans des luminaires moins énergivores.
« La lumière est très importante dans les magasins. Afin de mettre en valeur nos articles, il est primordial d’avoir une lumière adéquate. Dès lors, il me parait compliqué de faire des économies à ce niveau, sauf en changeant complètement mon installation électrique. Mais vous savez, il ne me reste plus que quelques années à travailler, dès lors je ne pense pas que ça soit une bonne idée d’investir de l’argent dans une nouvelle installation électrique », conclut Paul Catoir.
Intéressez par des conseils de l’UCM ou de la Sowalfin? Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet www.ucm.be ou www.sowalfin.be
François Grossard