Devenir ou être cycliste à Charleroi, ce n'est pas une mince affaire. Les infrastructures ne sont pas toujours adaptées et les dangers sont nombreux. Nous avons rencontré, Sofia, une Bruxelloise qui se rend à Charleroi chaque jour pour son travail, en train et à vélo. Elle nous raconte son quotidien en tant que cycliste épicurienne à travers les réseaux sociaux.
Sofia habite à Bruxelles mais vient travailler chaque jour à Charleroi en train et à vélo, une facilité selon elle. Pas d’embouteillage, mais juste un bon bol d’air frais à prendre avant de démarrer sa journée de travail.
"Le vélo c'est vraiment hyper pratique. Je sais exactement combien de temps je vais mettre dans les transports pour aller travailler. Quand je suis en voiture, de Bruxelles à Charleroi je mets parfois 50 minutes, voire plus d'une heure s'il y a des embouteillages mais que je prends le train et mon vélo, je sais que mon temps de trajet sera d'une heure dix", explique Sofia Cotsoglou.
Contrairement aux idées reçues, Charleroi s’adapte de plus en plus aux cyclistes. Différents aménagements pour vélos ont été faits par la Ville. Mais dans cinq ans, de nombreuses choses auront changé et permettront des infrastructures plus accessibles aux cyclistes. Une belle autoroute à vélo qui sépare le trafic automobile voit le jour à Charleroi, comme c’est déjà le cas à Bruxelles.
"Le ring pour vélo, c'est le top du top. On le voit déjà à Bruxelles, la petite ceinture cyclable a vraiment fait exploser le nombre de cyclistes. Parce que la grande difficulté aujourd'hui, ce n'est pas de rouler dans le centre de Charleroi mais c'est d'y arriver en toute sécurité", confie Sofia Cotsoglou.
Une cycliste épicurienne
Sofia se décrit comme un cycliste épicurienne. Elle a même créé un compte Instagram "selfiets_queen" , elle partage son quotidien en postant des selfiets.
"J'ai vraiment créé ce compte Instagram pour dire aux gens que pour faire du vélo, il ne faut pas avoir une condition physique digne du Tour de France. À travers ce compte, je partage vraiment toutes mes expériences, j'essaie de faire ça avec beaucoup d'humour et surtout sans jamais stigmatiser les autres usagers de la route", raconte la cycliste.
À travers ce compte Instagram, Sofia veut donner envie aux personnes de se lancer dans l’aventure et devenir cyclistes épicuriens le tout en profitant des paysages de notre Pays Noir. Un compte Instagram qui lui permet également de se fixer de nouveaux objectifs toujours en compagnie de son vélo.