La SNCB fut en 2023 insuffisamment à l'heure, a annulé trop de trains et accumulé trop de minutes de retard. En raison de ce mauvais bulletin, la société ferroviaire se voit infliger par l'État une amende de 416.666 euros.
Ces notes peu glorieuses sont compilées dans le rapport rédigé dans le cadre du contrat de service public conclu avec l'État. Pour la première fois, des conséquences financières y sont liées. Si la SNCB fait mieux que ce qui était convenu avec les autorités, elle peut revendiquer un bonus, mais dans le cas contraire, c'est un malus qu'elle obtient. Dans un cas comme dans l'autre, il s'agit d'un maximum de cinq millions d'euros.
Le bulletin 2023 établi par le SPF Mobilité et Transports révèle que la SNCB a performé dans neuf "branches" (indicateurs) en rapport avec ce que prévoyait le contrat. Les bonnes notes sont ainsi obtenues en ce qui concerne la satisfaction de la clientèle, les places de parking autour des gares, l'empreinte CO2 ou les connexions.
Au regard de deux indicateurs, la SNCB fait même mieux que demandé, à savoir l'information aux voyageurs en cas de perturbations et la consommation énergétique des véhicules de tractage. À l'inverse, la société ferroviaire fait moins bien que convenu à trois points de vue: les annulations de trains, la ponctualité (évaluée à 87,5%, alors qu'elle aurait dû être de 89,1%) et le nombre de minutes de retard.
Dimitri Temmerman, porte-parole de la SNCB, a confirmé le malus et ajouté que l'entreprise fait tout son possible en 2024. Cela semble être le cas jusqu'ici en ce qui concerne la ponctualité. Fin septembre, elle était de 89,6% (en septembre 2023, elle n'était que de 88,3%). Le contrat de service public stipule que ce chiffre doit se situer entre 89% et 91%.