La manifestation se déroulera en front commun syndical (Setca, CNE, CSC, CGSP et CGSLB) pour dénoncer la pénurie de personnel. Entre autres dans les établissements de soins de santé. Les syndicats réclament un véritable plan visant à améliorer les conditions de travail et l’attrait du secteur.
Les différentes organisations ont, en effet, constaté tant la baisse du nombre de travailleurs sur le terrain que la difficulté à recruter de nouveaux profils. Les raisons sont nombreuses: défaut d’attractivité, départs, conditions de travail compliquées… "De plus en plus de secteurs voient l'offre de service se restreindre: fermeture de lits hospitaliers et d'établissements et services de santé, horaires d'accueil plus limités, report de prise en charge, ont déploré les syndicats… La formation d'un infirmier dure 4 ans, et les inscriptions dans les écoles ne couvriront pas les départs naturels. Sans compter les démissions… Le cercle vicieux s’emballe."
Dans le centre de la capitale
Les responsables réclament "un plan pluriannuel ambitieux" pour stopper le phénomène. Cela englobe une réévaluation des salaires et des conditions de travail ainsi qu’une recherche d’une meilleure conciliation entre la vie privée et le milieu du travail. Ils demandent, également, que soit étudiée la nécessité de redonner un véritable sens aux métiers du non-marchand.
"Les budgets de 2023-24 ne prévoient aucune mesure de soutien aux secteurs sociaux et de santé!"
La manif reliera les gares du Nord et du Midi à Bruxelles. Le 31 janvier dernier, la manifestation mise sur pied par le secteur avait attiré près de 18000 acteurs du milieu, en colère.
E.G. avec Belga