Près de 2.300 agressions (2.298) ont été signalées l'an dernier contre le personnel de la SNCB, selon des chiffres communiqués par le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet, à la demande du député N-VA Tomas Roggeman. En 2022, 1.900 cas d'agression avaient été recensés.
L'an dernier, ces faits de violence ont mené à des arrêts de travail pour 348 membres du personnel, soit 57.000 heures de travail. Dans 1.373 cas, il était question de menaces ou d'insultes. Dans près d'un millier d'autres cas (925), il s'agissait d'agressions physiques effectives, comme des coups et des blessures.
Le député d'opposition Tomas Roggeman pointe du doigt la responsabilité des ministres de l'Intérieur et de la Mobilité, ainsi que de la majorité parlementaire. La N-VA demande notamment une répartition différente des tâches de Securail et une communication plus efficace entre Securail et la police ferroviaire. Le parti propose aussi d'équiper les agents de Securail de caméras corporelles. Une suggestion appuyée par la patronne de la SNCB, Sophie Dutordoir, assure le député.