Demain, 11 novembre, on commémorera l’Armistice. Mais dès aujourd’hui’hui, dans de nombreuse communes, on a commencé les célébrations pour intégrer les élèves des écoles puisque demain est un samedi. C’était le cas ce matin à Charleroi. Au cimetière de Charleroi Nord, une commémoration était organisée en présence de nombreux élèves qui avaient préparé des textes, poèmes et chansons pour l’occasion.
Le cortège est conséquent. Cette année encore, pour les commémorations du 11 novembre, à Charleroi, en plus des autorités et des représentants des anciens combattants, on retrouve une centaine d’enfants de l’école du Nord et de l’Athénée Vauban. Parce que, même et peut-être surtout, 105 ans après il reste important de se souvenir et de transmettre.
« Les enfants ne se rendent pas compte de tous ceux qui sont morts pour leur liberté, nous a déclaré Henri Lowez, représenté du 2e Régiment de Chasseurs à Pieds. Il faut continuer à faire passer la mémoire. »
Les enfants étaient au coeur des commémorations
D’ailleurs, les élèves se sont investis dans ces commémorations avec leurs institutrices et profs d’histoire. Ils participent avec sérieux et sont actifs dans les dépôts de gerbe.
« Pour nous, c’est un honneur, explique Sylvie Lovato, professeur d’histoire à l’Athénée Vauban. C’est aussi se souvenir et transmettre. C’est ça notre travail, évidemment. »
Dans le cimetière de Charleroi Nord, les enfants ont rendus hommages aux morts de la Première Guerre grâce à des textes, des poèmes et des chansons en hommages à tous ceux qui sont tombés pour notre liberté et notre avenir. Et les élèves ont vraiment bien bossé pour ça.
« Que tous les morts qui sont ici reposent en paix, nous dit un de ces élèves, avant d’ajouter des explications sur l’Armistice, prouvant qu’il a bien compris ce que ça représentait: l’Armistice, c’est un traité qui a été signé dans un train à 11h40 ou 1 45, et qui a servi à arrêter la guerre 14-18. »
« Et on les remercie pour ce qu’ils ont fait pour la Belgique. Ils nous ont bien aidés et maintenant, on a la liberté. Et ça, c’est bien, c’est mieux », ajoutent quelques uns des autres élèves.
Une liberté dont on a parfois aujourd’hui de la difficulté à apprécié toute l’importance. Des commémorations comme celles-ci restent donc indispensables pour espérer ne pas re-commettre les erreurs du passé.
VB
