Samedi soir, le parquet de Charleroi et la zone de police Botha ont mené une opération dans un quartier à Renlies (Beaumont) à la suite d'une dénonciation pour une soirée échangiste organisée dans une habitation privée.
"C'est le propriétaire d'un club fermé à la suite de la crise sanitaire qui a dénoncé, il y a une dizaine de jours, l'organisation de la soirée échangiste. Ce dernier a transmis des captures d'écran provenant des réseaux sociaux et reprenant les infos pratiques de cette soirée", indique le parquet de Charleroi, confirmant une information de La Nouvelle Gazette.
Les policiers ont constaté la présence de 75 personnes sur place, dont les deux propriétaires de l'habitation. "Il y avait des personnes venant de France, d'Amiens ou encore de Liège. Tout était aménagé sur place pour la soirée. Il y avait des pièces avec des films pour adultes, des barres de pole dance, etc. Des repas organisés par la propriétaire des lieux étaient également proposés aux participants, ainsi qu'une carte de boissons." Tout cela sans les autorisations requises. L'Afsca, l'Onem, l'Inasti, les douanes et le SPF Economie étaient présents lors de l'opération pour constater les diverses infractions. "Nous sommes intervenus en flagrant délit Covid, mais la soirée ne faisait que débuter. Tout le monde était encore habillé. Sur place, il y avait également un disc-jockey et une personne chargée de faire le service.
L'auditorat du travail a été avisé des faits. Des scellés virtuels ont été placés sur les lieux. "Les lieux sont prévus, au départ, pour une activité de coiffeuse et de fitness. Évidemment, les propriétaires n'ont plus le droit d'organiser ce genre de soirées et devront s'acquitter de lourdes amendes et de futures poursuites judiciaires. L'opération s'est passée dans le calme et tout le monde s'est montré coopératif", confirme le parquet de Charleroi.
L.C.