Le week-end dernier avait lieu la marche Saint Hubert de Loverval. Une marche presque comme avant puisqu’on ne devait plus y porter le masque. Toutefois, le nombre de marcheurs a du être réduit et la marche ne s’est déroulée que le dimanche. Nous nous sommes rendus au bataillon carré.
La saint Hubert est de retour! Dans une version un peu light
La tradition a repris son cours à Loverval. Après une édition d’absence, les fifres, les tambours et les marcheurs ont de nouveau pu défiler dans les rues de l’entité. Pour une Saint Hubert sans masque!
« Nous avons beaucoup parlementé avec les autorités communales, nous explique Pierre Caudron, le Président de la Marche Saint Hubert de Loverval. Le résultat, c’est que nous sommes près de 50% des effectifs. Mais nous sommes quand même la première marche de l’Entre-Sambre-et-Meuse cette année à pouvoir marcher sans masque, et avec des cantinières qui puissent servir de l’alcool. Mais aussi avec le soleil, donc c’est fantastique! »
« Ca fait du bien, nous a confié l’un des marcheurs. C’est un plaisir de remarcher, et sans le masque. Ca m’avait vachement manqué. Un an sans le faire, on le sent. Ca marque. »
Un public comblé
La marche s’est déroulée exclusivement le dimanche cette année. Mais presque tous les grands moments ont pu être organisés. Comme le bataillon carré. Et le public présent ne s’y est pas trompé.
« Il était grand temps, nous a confié l’un des spectateurs. Ca fait du bien. On revit »
« C’est une Saint Hubert un peu différente, ajoute une autre spectatrice, mais elle est quand même très agréable. Ce qui nous manque, c’est le bivouac près du centre ADEPS. Mais on se contente de ce qu’on a, et on est contents d’avoir ce qu’on a. »
De retour dans la convivialité
« Franchement, conclut un autre marcheur, c’est un sentiment qui prend dans les tripes parce que pour nous, c’est presque comme avant. C’est vraiment une renaissance. On l’attendait tous. Nous sommes du village. On a envie de se retrouver entre amis. On a envie de partager et de se retrouver dans une bonne ambiance. Dans la convivialité. »
Et comme toujours dans le bataillon carré de Loverval, tout s’est terminé par des tirs. Un peu comme si le bruit, la poudre et la fumée pouvaient repousser la maladie. Et protéger Loverval jusqu’à la prochaine Saint Hubert.