Dans le cadre du procès de Johnny Falise et de Francine Genicot devant la cour d'assises du Hainaut, Me Ricardo Bruno a plaidé pour la partie civile. Ce dernier estime que les victimes ont été obligées sous la menace, de remettre des fonds aux accusés. Toujours selon Me Bruno, un pacte aurait été passé entre Francine Genicot et Johnny Falise pour partager le butin en 50 - 50.
Les avocats des parties civiles considèrent que la tentative d'extorsion, qui a eu lieu la nuit du 27 au 28 avril 2019, est établie. Les deux accusés avaient demandé de l'argent à Jacques Hubinon alors que ce dernier leur avait déjà donné la somme de 250€ dans la matinée. La victime refuse alors de donner cette somme, Johnny Falise s'emporte et casse à coup de poing la porte de la garde-robe dans le but de faire peur à Jacques Hubinon et Marie Simon.
Comme son confrère, Me Bruno estime que Francine Genicot est co-auteure des faits reprochés à Johnny Falise. Les accusés sont réunis par la quête du gain dans le but de financer depuis deux ans et demi leur consommation de drogue et d'alcool.
Mais Francine Genicot, qui a vu les différentes scènes de violence, n'est jamais intervenue. Elle connaissait les excès de violence de Johnny Falise, puisqu'elle se prétend elle-même victime de faits de violence. Elle connaissait les motivations personnelles de Johnny Falise et elle en a tiré profit car il existait un pacte entre les accusés, avec un partage du butin 50-50.
Au sujet de l'intention d'homicide
L'intention d'homicide est contestée par les avocats de la défense, le pénaliste estime que les accusés sont coupables. Lors de l'autopsie réalisée par le médecin légiste, des marques de strangulation profondes ont été constatées. Jacques Hubinon, 75 ans, avait une santé fragile. Il avait de très lourds antécédents médicaux. Ensuite, les accusés ont remis Jacques dans son lit, le laissant agoniser à côté d'une femme qui ne comprenait pas ce qui se passait, en raison de son état de terreur et de santé mentale.
Source: Belga.