Les deux voisins se sont rendus coup pour coup dans une véritable guerre des tranchées sur le synthétique du stade Yernaux. Dix places séparent les Montagnards et les promus mais il n'était pas question de se faire de cadeaux. "On dit que nous vallons mieux que notre classement, mais nous avons des manquements, pointe l'attaquant marcinellois, Selim Arikan. Montignies, lui, a prouvé qu'il pouvait viser la montée."
3-1 dans les derniers instants
Car se sont bien les Montagnards qui ont émergé après avoir, pourtant, été menés au score. "Une grosse bataille, reconnaît le capitaine local, Gianni Carboni. Et Marcinelle a eu deux fois l'occasion de revenir à 2-2. Cela aurait donné une fin de match dantesque..."
Elle l'a été, la tension atteignant, même, son comble dans le dernier quart d'heure, obligeant l'arbitre à renvoyer tout le monde se calmer dans les vestiaires. Le 3-1 signé, ensuite, par Venezia a été accueilli avec soulagement par les anciens sociétaires de première provinciale.
E.G.
