Ce matin, les enseignants étaient devant le bureau du PS à Charleroi pour rencontrer le président du parti socialiste. Ils ont protesté contre le projet d'évaluation des enseignants qui peuvent aboutir, dans certains cas, à des sanctions allant jusqu'au licenciement, même pour les professeurs qui sont nommés. C'est ce que dénoncent les syndicats.
Depuis un an, la participation massive des enseignants aux actions syndicales a montré combien le malaise était grand parmi le personnel de l’enseignement. Ce matin, ils étaient nombreux devant le siège du PS carolo pour rencontrer Paul Magnette.
L’avant-projet de décret relatif au soutien, au développement des compétences professionnelles et à l’évaluation du personnel de l’enseignement tel qu’il a été présenté dénature, selon les syndicats, l’avis du pacte pour un enseignement d’excellence, et compromet gravement les chances d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixés.
Le président du PS a été attentif aux différentes revendications des syndicats. Il comprend qu’il faut continuer à discuter de ses différents décrets. À la fin des discussions avec les représentants, Paul Magnette est descendu auprès des manifestants pour les écouter. Cette rencontre n’est que le début d’une tournée de visites à tous les présidents de partis présents au sein Gouvernement de la fédération Wallonie-Bruxelles.