Les députés de la commission justice de la Chambre reprennent ce mercredi le débat sur la dépénalisation de l’avortement. Cinq propositions de lois devraient être débattues. Un sujet encore tabou pour certains…
En Belgique, entre 20.000 et 30.000 femmes ont recours à une IVG chaque année. Même si des associations militent encore pour que l’avortement soit considéré comme un délit, l’OMS considère l’accès à l’IVG comme un droit. Dès lors, avant 12 ou 14 semaines, il est donc possible d’interrompre volontairement sa grossesse. L’objectif de ce nouveau projet de loi… Passer de 12 à 18 semaines.
"Philosophiquement, c'est pareil. Techniquement, c'est plus compliqué. Puisqu'on se retrouver avec des avortements qui vont se faire sous anesthésie. Ce qui va devoir impliqué un milieu Hospitalier ou para-hospitalier" explique Marie-Jeanne Bouche, gynécologue à la retraite.
Aujourd’hui, une interruption de grossesse peut se faire dans les centres de plannings familiaux. Tout se fait de manière contrôlée et suivie.
Dans la majorité des cas, il est possible de traiter les jeunes femmes rapidement. Pour certains cas, il faut parfois quitter le pays. Pour rappel, le délai pour pratiquer l’IVG chez nos voisins Hollandais est de 22 semaines ou 24 semaines en Grande-Bretagne.
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