8 Mars 8 Vénus : une militante qui porte la voix de toutes

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Pour ce 6e portrait « 8 Mars 8 Vénus », nous partons à la rencontre d’une femme qui se bat sur tous les fronts. Sarah Cravotta milite pour un monde plus inclusif où chaque femme, quel que soit son apparence ou son parcours, trouve sa place.

Engagée à Soralia et coordinatrice de la Plateforme Femmes de Mars, Sarah Cravotta est militante féministe, lutte contre la grossophobie et défend l’égalité avec conviction. Elle refuse qu’on dicte aux femmes à quoi elles doivent ressembler ou ce qu’elles peuvent accomplir. Cette femme veut faire bouger les lignes. Elle défend une vision du féminisme qui inclut toutes les femmes, à travers ses combats professionnel et personnel.
 
« Féministe, c’est un mot qui fait peur, remarque Sarah Cravotta. Il y a des groupes féministes considérés comme plus extrémistes, peut-être parce qu'elles revendiquent avec plus de force et plus de violence. L’imaginaire collectif veut qu'une femme soit bien plus douce. Une femme qui crie est qualifiée d'hystérique, un homme qui va s'énerver est dit viril. »
 
Mais Sarah, elle, se revendique féministe, un mot qui signifie l’appartenance à un mouvement qui prône l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Selon elle, être féministe, c’est se battre au quotidien pour que toutes les femmes aient le choix.
 
« Le choix d'avoir recours à une IVG ou le choix de ne pas le faire, de rester à la maison ou de ne pas rester à la maison, d'aller travailler, de faire ce qu’elle veut avec leur corps, d’aimer qui elle veut, comme elle le veut. »
 
Et ce, qu’on soit porteuse de handicap, racisée, à mobilité réduite, grosse… Selon Sarah, à partir du moment où on se revendique féministe, il faut penser aux personnes qui subissent simultanément plusieurs formes de discrimination dans une société.

Un combat contre la grossophobie 

Féministe engagée, sa voix porte pour l’égalité et contre la grossophobie, en tant que personne grosse. Le terme gros/grosse est d’ailleurs un terme que le milieu de lutte contre la grossophobie veut se réapproprier : ce n’est pas une insulte, mais bien un adjectif. Sarah Cravotta lutte également pour plus de représentations de tous les types de corps dans les médias, les réseaux sociaux, dans la rue…
 
« D’ailleurs, nous avons lancé le collectif du Gang des Dodues à Charleroi. L’objectif est d'arriver à faire de Charleroi une ville plus inclusive. »
 
Depuis 2 ans, le Gang organise un vide dressing à Charleroi. Il permet à des exposants de vendre leurs vêtements grandes tailles à partir de la taille 44.
 
« L’objectif est de donner accès à des vêtements à moindre coût. Les vêtements de grande taille sont très chers sous prétexte qu'il faut plus de tissus… Alors que les vêtements oversize ne sont pas plus chers ! »
 
Rendez-vous d’ailleurs demain au Café-restaurant Notre Maison pour l’événement « Les dodues vident leur dessing » dès 14h.
 

 


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