Un Wallon sur quatre (24%) avoue envoyer des SMS ou des e-mails lorsqu’il est au volant tandis qu’un sur cinq (18%) téléphone avec son GSM en main, ressort-il d’une étude de l’Agence wallonne pour la Sécurité routière (AWSR) publiée jeudi, à l’occasion, d’une nouvelle campagne de sensibilisation qui se tient pendant tout le mois de mai.
Phénomène plus récent, un sur 20 suit même des réunions en ligne en conduisant. La proportion augmente à un sur 6 pour ceux qui exercent une profession de cadre. « Or, cette pratique est particulièrement risquée car non seulement, elle mobilise toute l’attention du conducteur en l’obligeant à se concentrer sur la réunion pour suivre les discussions et éventuellement y intervenir, mais en plus elle accapare son regard », avertit l’AWSR.
Un signal positif toutefois: 63% des conducteurs wallons utilisent leur kit mains libres pour téléphoner quand ils sont au volant. Cependant, « même avec cette technologie, avoir une conversation téléphonique en conduisant nous rend moins attentifs à la route et augmente dès lors par trois fois le risque d’accident », rappelle l’Agence. Dans le cas de l’envoi d’un message, le facteur monte à 10.