Après le passage à l’heure d’hiver prévu ce week-end, le soleil se couchera 1h plus tôt. Ce changement brutal de luminosité entraine chaque année une augmentation des accidents de piétons pendant l’heure de pointe du soir. Des collisions qui sont également 2 fois plus graves à cette période de l’année.
La semaine prochaine, les nombreuses activités à pied organisées un peu partout en Wallonie à l’occasion d’Halloween augmenteront encore l’exposition aux risques.
Via une nouvelle campagne de sensibilisation, l’AWSR rappelle les conseils utiles pour assurer sa visibilité dans le trafic. Ces vendredi et samedi après-midi, plus de 10.000 kits de visibilité seront distribués aux usagers, à proximité de gares et au sein de centres commerciaux en Wallonie.
La période hivernale, particulièrement risquée pour les piétons
Dès la semaine prochaine, il fera sombre pendant l’heure de pointe du soir. Ce manque de luminosité, auquel s’ajoute la météo automnale, entraine un risque d’accidents plus élevé, particulièrement pour ceux qui se déplacent à pied. Ainsi entre le mois d’octobre et le mois de novembre, le nombre d’accidents de piétons survenant en fin de journée augmente de 42% en Wallonie !
C’est dans les semaines qui suivent le passage à l’heure d’hiver que le risque d’accidents est maximal, mais la hausse du nombre de collisions impliquant des piétons s’observe également pendant toute la période hivernale. 1 accident de piéton sur 2 (49%) survient ainsi entre le mois d’octobre et le mois de février, une période pourtant a priori moins propice aux déplacements à pied.
Risque maximal lors des heures de pointe
En raison de la circulation plus dense, c’est pendant les heures de pointe que le nombre d’accidents est le plus élevé. Entre novembre et janvier, plus de la moitié des accidents de piétons (53%) surviennent ainsi chaque jour pendant 6h : le matin entre 6h et 9h et le soir entre 16h et 19h.[1] L’heure de pointe du soir est la plus risquée : on y enregistre 3 fois plus d’accidents qu’à l’heure de pointe du matin.
Il n’y a pas que les piétons, les cyclistes et trottinettistes sont également concernés. Même si le nombre d’accidents les impliquant diminue en raison de leur moindre présence sur les routes pendant l’hiver, le nombre de collisions survenant dans l’obscurité augmente considérablement (+22% entre octobre et novembre).
Nouvelle campagne: visible tout en étant stylé
Chasuble fluo, brassards, bande adhésive ou, encore, lampes d’appoint sont des accessoires qui peuvent clairement faire la différence lorsqu’il y a peu de luminosité.
Dans l’obscurité, un piéton ou un cycliste vêtu de vêtements foncés n’est visible qu’à 20 mètres dans les phares des automobilistes contre 50 mètres avec une tenue de couleur claire et jusqu’à 150 mètres avec des accessoires rétroréfléchissants.
Le week-end d’Halloween, un moment particulièrement risqué
Des petits piétons vêtus de déguisements foncés, portant souvent un masque limitant leur champ de vision, le tout combiné à l’euphorie et à l’excitation pouvant amener à moins de prudence, lors du week-end d’Halloween, les circonstances sont particulièrement propices aux accidents liés au manque de visibilité.
Pour limiter les risques, l’AWSR diffusera aussi des conseils pour augmenter la visibilité pendant la chasse aux bonbons.
- Prévoir des accessoires réfléchissants comme un brassard, un sac ou une lampe de poche, qui permettront d’ajouter une touche originale au costume tout en augmentant la visibilité des enfants.
- Si possible, opter pour du maquillage plutôt qu’un masque qui réduit le champ de vision de l’enfant.
- Circuler sur les trottoirs et limiter au maximum les traversées en visitant entièrement le côté d’une rue avant de passer à l'autre.
SOURCE:AWSR