L'AWSR attire l'attention des automobilistes face à la somnolence au volant

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L'AWSR attire l'attention des automobilistes face à la somnolence au volant

À l’occasion de la Journée mondiale du sommeil de ce 14 mars, qui sensibilise notamment aux effets néfastes d’un sommeil de mauvaise qualité, l’AWSR souhaite attirer l’attention sur l’un d’entre eux : la somnolence au volant.

Responsable de nombreux accidents, elle peut multiplier jusqu’à huit fois le risque de collision. Un conducteur somnolent devient moins vigilant, avec des réflexes ralentis, il risque également de s'endormir sans s’en rendre compte, ce qui augmente considérablement le risque d'accident. Une récente étude de l’AWSR révèle pourtant que plus d’un automobiliste wallon sur trois estime pouvoir résister à la fatigue au volant.

En ce mois de mars, l’AWSR appelle tous les usagers de la route à redoubler de vigilance, d’autant que le passage à l’heure d’été prévu à la fin du mois, risque d’accentuer la fatigue et ses effets sur la conduite.

Un sommeil insuffisant ou perturbé a un impact direct sur notre vigilance, et peut provoquer des accidents graves. Le passage à l’heure d’été prévu à la fin du mois de mars augmente les risques liés à la fatigue.

Découvrez tous les conseils de l’AWSR, pour éviter la somnolence au volant: 

La fatigue au volant peut réduire nos réflexes et notre capacité à réagir face à un danger et surtout, nous amener à nous endormir sans même nous en rendre compte. Quelques secondes suffisent alors pour provoquer un accident.

Le manque de sommeil ou les troubles du sommeil comme l’apnée ou la narcolepsie augmentent considérablement les risques.

Comment éviter la fatigue au volant ?

Pour limiter les risques, certains comportements peuvent faire toute la différence.

  • Dormir suffisamment : un adulte a besoin de 7 à 9 heures de sommeil par nuit.
  • S’hydrater régulièrement : la déshydratation accélère la fatigue. On privilégiera l’eau aux boissons sucrées qui peuvent aussi avoir un impact négatif sur le sommeil.
  • Éviter l’alcool et certains médicaments : même en faible quantité, l’alcool réduit les réflexes et favorise la somnolence. Certains médicaments, notamment ceux destinés à traiter les allergies ou les douleurs, peuvent également entraîner de la somnolence. Il est important de consulter les notices et, si nécessaire, de demander conseil à un professionnel de la santé avant de prendre la route.
  • Consulter un médecin : en cas de troubles du sommeil graves tels que l’apnée du sommeil ou la narcolepsie, un avis médical est recommandé pour évaluer l’aptitude à la conduite.
  • Faire attention aux horaires à risques : entre 2h et 6h du matin et entre 14h et 16h, le corps est naturellement plus enclin à la somnolence.
  • S’arrêter dès les premiers signes de fatigue : bâillements, paupières lourdes et difficulté à fixer le regard sont des signaux à ne pas ignorer.
  • Et pratiquer la micro-sieste : une sieste de 15 à 20 minutes est la seule solution efficace face à la somnolence au volant. Les autres stratégies comme ouvrir la fenêtre ou mettre la musique à fond ne fonctionnent pas.

Source: AWSR


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