Smartphone, tablette ou encore ordinateur font pour beaucoup partie du quotidien et sont des éléments essentiels dans notre manière de fonctionner. Selon le dernier baromètre de la Fondation Roi Baudouin, 40% de la population sont en situation de vulnérabilité numérique. Ces personnes sont soit des non-utilisateurs soit elles estiment ne pas avoir les bonnes compétences. Ce qui amène à dire que 80.000 Carolos seraient dans cette situation. Un salon sur l’inclusion numérique va être organisé pour y remédier en décembre prochain.
Nous connaissons tous un proche dans notre entourage qui n’est pas à l’aise avec le numérique ou qui n’a pas les moyens d’y avoir accès. Consciente des enjeux qui en découlent et des conséquences comme le décrochage social par exemple, la Ville de Charleroi va organiser un salon de l’inclusion numérique. « La pandémie du covid a été l’élément déclencheur et il l’a démontré. A partir du moment où le seul vecteur numérique est l’unique accès aux concitoyens, toutes les autres personnes qui sont en difficulté avec le numérique risquent de ne plus avoir de liens sociaux avec tout le reste », constate Eric Goffart, l’échevin du numérique à la ville de Charleroi.
Un salon de l’inclusion numérique comme solution !
Sur une journée, tous les citoyens qui le désirent pourront participer à des conférences, des tables rondes mais pas que, il y aura 30 stands qui assisteront les personnes en difficulté.
Febelfin soutient ce salon mais paradoxalement, c’est la même institution qui défend les intérêts des banques. Les mêmes banques qui suppriment un tas de services pour leurs clients et qui du coup, renforcent la fracture numérique.
« Il faut être conscient de la mutation dans le secteur bancaire mais les administrations créent aussi de la fracture numérique, justifie l’échevin. Ce n’est pas un enjeu sectoriel, c’est un véritable enjeu de société afin de raccrocher des personnes qui ne s’en sortent pas au niveau du numérique. »
Ce salon carolo sur l’inclusion numérique ne peut pas seulement se permettre de réduire la fracture. Les néophytes doivent apprendre à apprendre, s’auto-évaluer et progresser. Mais cette démarche débute par un accompagnement.
Rendez-vous le 9 décembre prochain dans les locaux de Charleroi Danse. Ce salon aura lieu toute la journée et il n’y a pas de honte malsaine à s’y rendre quel que soit le niveau social car il ne faudrait pas que cette facture numérique se transforme en crevasse.