Le réseau TEC de Charleroi-Métropole est lui aussi en pleine mutation avec des projets d'envergure qui se concrétiseront dans les 5 prochaines années. Outre l'extension de la ligne de métro M5 et le rebouclage du réseau à la gare de Charleroi Central, la rénovation des rames se poursuit, tout comme la décarbonation des véhicules. Les connexions autour de sites stratégiques comme l'aéroport ou le nouveau stade du Pays de Charleroi deviennent également une réalité. Les détails sur des images d'Eléna Parisi.
Le réseau TEC Charleroi-Métropole se modernise avec, en toile de fond, un objectif ambitieux : arriver à un taux de 99,8 % d’exécution des services, tout en améliorant l’expérience des voyageurs.
Ce vaste objectif de redéploiement s’articule autour de plusieurs projets majeurs intégrés dans le Master Plan de Charleroi-Métropole, qui vont se concrétiser dans les 4 à 5 ans :
Le permis vient d’être octroyé pour la ligne M5 du métro, qui comportera à terme 8 arrêts depuis la station Waterloo vers le site des Viviers du Grand Hôpital de Charleroi, des connexions vont s'établir entre l'aéroport de Charleroi, le site de l'Aéropôle de Gosselies avec les gares de Luttre et de Fleurus (début des travaux cette année). Le BHNS, le bus à haut niveau de services, arrive quant à lui pour 2026.
En plus de ces projets de mobilité impactants, le TEC Charleroi poursuit son plan de décarbonation des véhicules puisqu'une directive européenne oblige les sociétés de transports en commun à décarbonner le matériel roulant en le remplaçant par du matériel électrique.
Parmi les modernisations importantes, le centre de dispatching qui assure la coordination des lignes et qui a plus de 40 ans, sera complètement rénové et d’ici 2024. Le TEC Charleroi représente 1160 travailleurs. Chaque année, 155 millions de voyageurs empruntent les véhicules du TEC.
Ch. Baneton