Comme toutes les institutions culturelles, le Qui 10 est toujours fermé. Mais il reste toujours actif malgré tout. L’institution vient de lancer une formule de location de films à domicile pour maintenir une activité, mais aussi pour que le public puisse aider le Qui 10 pendant ces moments difficiles.
Films à louer sur internet
Plus possible d’aller voir un film au Quai 10 pour l’instant. C’est donc le Quai 10 qui vient à son public. En proposant une location de films.
« On a mis un peu de temps, explique Mathieu Bakolas, le directeur du Quai 10, parce qu’on ne savait pas développer nous-même en interne une plate-forme. On s’est donc associés avec Lumière qui propose un catalogue de films qui convient à notre programmation et à notre public. »
Le lien est sur la page Facebook du Quai 10. Il suffit de s’inscrire de lumière. On vous demandera ensuite par l’intermédiaire de quel cinéma vous avez eu vent du site. Il suffit d’inscrire ‘’Quai 10’’ pour avoir accès à des films récents, des films qui étaient à l’affiche avant la fermeture Ou des classiques du cinéma belge grâce à la Cinématek. On peut y louer « Parasite », « La fille au bracelet », « Filles de joie », ou « Daans », entre beaucoup d’autres.
Pour aider le Quai 10 et garder le contact
Les films coûteront 4,99 à 8 euros pour 48 heures de disponibilité. De quoi soutenir le Quai 10. Mais aussi garder le contact.
« C’est important de continuer à exister, reconnait le directeur du Quai 10, puisqu’on ne sait pas quand on pourra rouvrir. Mais on pense que ce ne sera pas très tôt. On peut noter aussi le grand succès de notre opération d’abonnement solidaire. On en a vendu plus de 750. C’est un énorme mouvement de soutien. Et là, ça va chiffrer en termes financiers. Et nous permettra de rouvrir avec un bas de laine qui sera intéressant pour amortir une baisse de fréquentation qui sera évidente. »
La reprise sera difficile, mais le Quai 10 la prépare
Le Quai 10 espère garder une fréquentation égale à celle qu’il avant avant la fermeture. Et compte sur le Slow Festival en octobre et sur leur rendez-vous jeux vidéos Meet and Built en novembre pour ramener le public.
« La question des films va se poser, ajoute Mathieu Bakolas. Nous, on est en bout de chaîne. Il faut que les distributeurs choisissent, et ce sont eux qui décident. Au Quai 10, depuis quatre ans, on a l’habitude d’être tributaire de toutes sortes de facteurs, est on a toujours réussi à garder la tête hors de l’eau. On est réalistes, mais optimistes. »