Les fonds structurels européens pour la région de Charleroi, cela représente des centaines de millions investis, depuis 1985, dans des projets stratégiques qui n’auraient sans doute jamais vu le jour sans le soutien de l’Europe.
Pour la dernière période de programmation 2014 – 2020, les arrondissements de Thuin et de Charleroi ont bénéficié de 250 millions € pour financer diverses politiques comme la requalification de la porte Ouest, la rénovation de la ville haute de Charleroi ou la redynamisation du centre-ville de Farciennes. Ils ont pu bénéficier de cette manne financière car la Wallonie a disposé d’1,3 milliards € issu des fonds structurels (FEDER/FSE) au titre de région en transition.
« Alors que ces fonds ont été tout un temps en danger pour notre région en raison notamment du Brexit, ce risque est totalement écarté après le vote intervenu aujourd’hui au Parlement européen » évoque Hugues Bayet qui est au fait de ce dossier en tant que Député européen et Bourgmestre de Farciennes bénéficiant d’importants subsides made in EU.
Le fait de s’assurer que la Belgique, la Wallonie et, in fine, notre région puissent encore être éligibles aux fonds européens pour les 8 prochaines années était la première étape.
La deuxième, quant à elle, consistait à déterminer quelle serait la mesure du financement et les projets éligibles.
« Ici aussi, on a toutes les raisons de se réjouir car nous avons décidé de porter le cofinancement européen à 65% au lieu de 55%. Ce qui signifie, en d’autres termes, que les communes devront moins débourser pour assurer la part non-subsidiée de ces projets. Quand on connait la pression suivie par celles-ci en devant assumer les décisions prises par les autres niveaux pouvoirs, ce n’est pas anecdotique » détaille l’eurodéputé.
Enfin, en termes de priorité, la lutte contre le réchauffement climatique sera sans conteste la grande gagnante de la prochaine manne européenne puisque 30% devront lui être consacrés ! On peut également citer la lutte contre la pauvreté enfantine comme autre priorité.
La prochaine étape se situera au niveau des Etats Membres puisque chacun devra maintenant traduire son programme en un appel à projet à destination des pouvoirs publics.