Pour la 3e année consécutive, le Jardin du Yoga (JDY) aura lieu en septembre à l’Abbaye de Villers, le 6 si le soleil est de la partie, sinon il sera reporté au 13. Une journée co-organisée avec une jeune professeur de Yoga de Pont-à-Celles, Mélissa Duyckaerts. L’occasion aussi, de revenir avec elle sur l’engouement pour le yoga suscité par le confinement et les nouvelles mesures du CNS de ce jeudi.
"Une journée pleine de belles énergies dans un cadre exceptionnel", c’est ce que nous promet Mélissa de Yog & Me, professeur à Buzet et initiatrice avec l’Abbaye de Villers-la-ville du jardin du yoga.
« C’est une idée qui est venue d’une envie de partager le yoga dans un milieu différent des salles de gym ou autres studios de yoga. Faire découvrir le yoga, et tout ce qui tourne autour comme la méditation et la relaxation, ailleurs que dans des endroits où certains ne mettront peut-être jamais les pieds. »
Cette année, le thème du JDY sera « l’ancrage », avec le chakra racine « Muladhara Chakra» à l’honneur. Mélissa n’est pas seule pour animer cette journée. Gabi de yoga luna proposera du Yin Yang Yoga et Malik de yoga retour à soi du Kundalini Yoga.
«On explorera différentes formes de yoga et puis il y a un autre endroit un peu plus loin sur l’abbaye où on fait de la méditation et de la relaxation, pleins d’ateliers aussi que l’on essaie de faire découvrir comme cette année l’auto-massage, l’énergétisation du corps en pleine conscience et des ateliers pour les enfants. »
Yoga et confinement, un mariage heureux
Durant, le confinement, ce n'est un secret pour personne, le yoga était présent partout sur les réseaux sociaux, les cours en ligne gratuits ou pas, se sont multipliés, les professeurs comme Mélissa ont dû s’adapter. Et si, elle n’était pas partante à priori, Mélissa a vite compris l’intérêt pour ses élèves de pouvoir la suivre, même par écran interposé.
« Au début c'était un peu compliqué parce qu’il a fallu se réinventer. Ce sont les élèves qui m’ont poussée. Pas très à l’aie avec les écrans, je me suis quand même lancée. Et lorsque j’ai vu que les élèves à la fin du cours pouvaient ressentir les énergies du cours même à travers les écrans, j’étais ravie. Et puis l’écran permet de suivre les cours de n’importe où, donc certain.e.s élèves qui venaient au jardin du yoga par exemple et qui ne pouvaient pas venir en présentiel suivent maintenant les cours de chez eux ou chez elles. »
La jeune femme a d’ailleurs multiplié les appels sur les réseaux sociaux et proposé des initiations gratuites, car selon elle, on n’est jamais trop connecté.
« A soi en tout cas, pas au PC ! Mais le confinement, c’est un moment où les gens se sont rendus compte qu’ils avaient besoin d’autre chose. De se déconnecter des réseaux sociaux pour mieux se reconnecter à soi. Cet ancrage manque beaucoup dans le monde d’aujourd'hui. On a beaucoup de mal à se poser, à relativiser et à revenir à l’essentiel. Le yoga permet de revenir à ces choses plus essentielles, espérons que cela va continuer aussi après. »
Nouvelles mesures du CNS
Dans un premier temps, le jardin du yoga a été limité aux 200 premiers inscrits. Les places sont parties comme des petits pains. Après négociation avec la commune et l’Abbaye 50 nouvelles entrées ont été mises en vente. Avec le CNS d’hier, des dérogations supplémentaires pourraient être obtenues, Mélissa espère donc pouvoir augmenter encore un peu la jauge, mais 250 personnes c'est déjà très bien.
« On a commencé avec 200 parce qu’on ne voulait pas faire de déçu si jamais on ne pouvait pas faire plus. On a déjà eu un peu plus, nous sommes à 250, mais on pourrait aller jusqu’à 300. mais 250 c’est déjà très bien, c’est le nombre de participants de l’année dernière. »
Les mesures sanitaires imposeront sans doute aussi une pratique un peu différente, mais qu’à cela ne tienne, la pratique du yoga c’est avant tout un retour dans sa bulle.
Si vous êtes intéressés, vous l’aurez compris il reste encore une trentaine de places à décrocher, mais il ne faut pas tarder !