Les gouvernements bruxellois, wallon et fédéral ont fait des efforts concernant la transition de mobilité vers le vélo mais il leur reste des progrès à faire sur plusieurs points. Les améliorations sont attendues notamment dans le domaine de la fiscalité et des infrastructures selon le bulletin publié mardi par les associations cyclistes GRACQ et Fietsersbond.
Les actions principales à mettre en place diffèrent en fonction du niveau de pouvoir. Le gouvernement fédéral a lancé plusieurs plans afin d'encourager l'usage du vélo à travers le pays mais encore faut-il les concrétiser. Le bulletin des associations cyclistes ne considère pas le chemin de fer comme assez accueillant pour les vélos et espère que la vision 2040 pour le rail permettra d'arranger cela.
La fiscalité n'est quant à elle toujours pas encourageante pour les vélos. L'indemnité vélo n'est pas encore mise en place systématiquement pour les travailleurs utilisant le vélo pour se rendre sur leur lieu de travail. De plus, le système de "voitures salaires" et ses avantages liés tels que les cartes d'essence encouragent au contraire l'usage de la voiture
Le chemin est encore long ...
Le gouvernement wallon fait face à d'autres défis. En Wallonie, c'est la sécurité des cyclistes qui fait défaut. Les rues wallonnes ne sont pas adaptées à la mobilité douce et il y a un déficit d'infrastructures mises en places pour les vélos. L'intermodalité n'est pas encouragée non plus et le bulletin constate un manque de considération du vélo dans les lieux d'intermodalité (gares,…).
Enfin, le gouvernement bruxellois fait office de bon élève selon le GRACQ et Fietsersbond. L'encouragement à l'usage du vélo et de la mobilité douce en général est salué par les associations. Il reste cependant à réduire la pression du parc automobile sur les grands axes et dans certains quartiers ainsi que l'espace occupé par le stationnement.
Source: Belga