Le chant des ruines ouvrira le bal de la Biennale!

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La Biennale de Charleroi-Danse démarre ce vendredi 4 pour se terminer le 26 octobre. Au programme une vingtaine de représentations et des spectacles qui viennent de France, du Brésil ou encore des Etats-Unis. Mais on pourra aussi bien entendu y découvrir des créations de chorégraphes belges. Ce sera le cas notamment avec « le Chant des Ruines » de Michèle Noiret présenté aux Ecuries, vendredi  et samedi.Le spectacle débute sur une note ludique… Le ton est badin comme ces jeux de mains qui n’ont rien de vilain. Trois garçons dansent, évoluent toute en légèreté…  Légèreté et apparente simplicité c’est aussi  le propre de la scénographie… quelques plaques de carton vont au fil du spectacle porter notre imaginaire et le propos de la chorégraphie qui va nous faire basculer progressivement dans la gravité. On passe ainsi de l'Arctique, à la construction d'un mur ou à la démolition de celui-ci. 

Interroger le monde! 

Pour cette nouvelle pièce, Michele Noiret propulse ses  interprètes  dans un univers où nos repères semblent s’être effacés voire effondrés. « Le chant des ruines »  ce sont soudain des pulsations sourdes, presque angoissantes où les danseurs se frôlent se jaugent, dans un rapport entre affrontement et évitement. "La thématique c'est, dit-elle, le monde d'aujourd'hui, les inquiétudes et les questions auxquelles nous sommes confrontés, vers où va-t-on? sans se montrer tout-à-fait pessimistes et de voir ce que chacun peut faire dans son domaine "

un spectacle multidisciplinaire

La chorégraphe une nouvelle fois opère une fusion entre le langage chorégraphique et d’autres disciplines comme le son et la musique bien sûr mais aussi l’image prise sur le vif.  Un spectacle sur le fil car l’homme finalement aujourd’hui est comme un funambule. Il tente de trouver son équilibre dans un monde  qui a perdu ses bases…Risquons-nous l'asphyxie? A nous d'envoyer valser ce qui nous empêche d'évoluer en liberté. 


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