Plusieurs fausses idées circulent autour du port de la ceinture de sécurité en voiture. Dans une nouvelle campagne, l'Agence wallonne pour la sécurité routière les bat en brèche et rappelle que la ceinture de sécurité permettrait d'épargner 200 vies chaque année en Wallonie.
Après avoir sondé un millier de personnes environ, l'AWSR constate qu'un Wallon sur 10 avoue ne pas toujours porter sa ceinture à l'avant et jusqu'à un sur quatre à l'arrière. Parmi les idées reçues, 26% des Wallons pensent que la ceinture va l'empêcher de sortir d'urgence en cas d'incendie de son véhicule ou si ce dernier venait à être immergé dans l'eau. C'est une probabilité, reconnaît l'Agence, mais le risque d'avoir un accident de la route est nettement plus grand. Et si cela se produit, l'impact du choc laissera peu de chances de survie aux occupants du véhicule s'ils ne sont pas attachés.
Une proportion similaire du public pense que la ceinture peut représenter un danger en cas de grossesse. "Bien positionnée, elle n'entraîne pourtant aucun risque pour la femme enceinte (qui est obligée de la porter) et elle protège à la fois la mère et le bébé en cas d'accident", souligne l'AWSR dans un communiqué.
Celle-ci insiste encore sur le positionnement correct de la ceinture qui va, en cas d'accident, maintenir le haut du corps en place et répartir les forces d'impact sur les parties les plus solides, principalement les hanches et le bassin, réduisant le risque de blessures graves aux organes vitaux et à la colonne vertébrale.
La vitesse ne constitue pas non plus un critère pour éventuellement se passer de ceinture. En effet, à 30 km/h, la ceinture réduit de 10 fois le risque de décéder, alors que ce risque n'est plus divisé que par 2 à 90 km/h. Ses bénéfices lorsqu'on emprunte une autoroute ne sont cependant plus à démontrer puisque près de 60% des personnes décédées dans un accident sur ces voies rapides ne portaient pas leur ceinture.