C'est officiel, la Société nationale des chemins de fer belge, élargit pour les trois prochaines années (2023 - 2026) son offre des transports.
Via un plan en quatre phases, l'objectif de l'entreprise ferroviaire est d'augmenter le nombre de lignes entre les grands axes, d'augmenter le nombre de voyageurs tout en augmentant son service mobilité.
7,4 %. C'est le nombre de trains qui augmenteront endéans les 3 ans. Avec ce plan de transport, la SNCB prévoit l'arrivée de 2.000 trains par semaine, dont 720 pour les week-ends. Pour Bart Crols, porte-parole, si l'arrivée de ce plan n'est pas neuf, il est essentiel pour la mobilité future de l'entreprise ferroviaire.
"Le but, c'est d'arriver, d'ici 10 ans, à une croissance du nombre de voyageurs de l'ordre de 30 %, mais aussi une augmentation des trains de 10 %. C'est d'ailleurs pour cette raison que plus de trains seront disponibles en journée et pendant les week-ends pour mieux relier les villes".
Des trains P supprimés aux heures creuses
Avec l'arrivée d'une nouvelle ligne entre Charleroi et Louvain, via Fleurus. L'augmentation du trafic entre la gare de Charleroi et l'aéroport de Gosselies via des lignes de bus, la SNCB prévoit également une réduction de certaines lignes P. Si une suppression totale n'est pas à l'ordre du jour, l'objectif est de mieux fluidifier le trafic en retirant certains trains vides et peu fréquentés.
"Il n'est pas question de supprimer des lignes, au contraire, le but est d'avoir une meilleure offre. Oui, on a dû supprimer quelques trains P. Ils viennent renforcer l'offre initiale. Ici, il ne s'agit que de quelques trains qui étaient peu fréquentés, avec une occupation limitée", Bart Crols, porte-parole SNCB.
30 % de voyageurs en plus d'ici 2032
En train, en bus ou en voiture, la SNCB est claire : l'augmentation du nombre de voyageurs sur les dix prochaines années est un élément central de l'offre de mobilité.
"Elle est essentielle pour nous, pour la Belgique, afin d'avoir une offre inter-modale. Autrement dit, une connexion fluide entre les différents modes de transport", Bart Crols, porte-parole SNCB.
Alexandre Degryse