La nouvelle ministre du bien-être animal, Céline Tellier, vient d’entamer une série de visite dans les associations de terrain qui s’occupent des animaux. Et elle a décidé de commencer par la SPA de Charleroi qu’elle présente comme une référence en la matière. Et ses visites lui permettront de se rendre compte des conditions sur le terrain, mais aussi de relancer un dialogue qui, sur la fin du mandat de son prédécesseur, Carlo Di Antonio, avait été un peu conflictuel avec certains organismes comme la SPA carolo. Pour que l’administration et les refuges travaillent mieux ensemble.
Une visite-découverte, mais aussi apaisante
C’est une première pour Céline Tellier, la nouvelle ministre du bien-être animal. Elle visite un refuge. Pour voir comment ça se passe sur le terrain. Et pour soutenir les travailleurs et bénévoles et entendre leurs difficultés de tous les jours. Et pour cette première, elle a choisi la SPA de Charleroi. Et pas par hasard.
« Ca nous semblait un lieu exemplaire en matière de gestion, explique Céline Tellier, la ministre du bien-être animal (Ecolo), avec un vétérinaire à résidence, avec différents services pour les animaux comme des services de soins ou de toilettage, etc. Et tous types d’animaux qui sont accueillis ici. Ca me semblait un bel exemple pour montrer travail des refuges au quotidien. Et pacifier aussi le secteur du bien-être animal. »
Parce que ces derniers temps, les relations entre l’administration et certains refuges dont la SPA de Charleroi étaient plutôt tendus.
« M. Di Antonio, l’ancien ministre, a fait de très bonnes choses, reconnait Franck Goffaux, le directeur de la SPA de Charleroi. Mais effectivement, sur la fin, on a eu de petits conflits qui maintenant sont terminés. Et on repart avec Mme Tellier. Et on espère qu’on regardera tous dans le même sens pour le bien-être animal. »
Ecouter pour mieux collaborer
La ministre a non seulement visité la SPA, mais aussi écouté les responsables du refuge. Dans le but d’amplifier la collaboration.
« Pour le bien de l’animal, renchérit Franck Goffaux, une parfaite collaboration entre les services wallons du bien-être animal et les société de bien-être animal comme la nôtre est une priorité. Et on espère donc vraiment que les années sous la direction de Mme Tellier iront dans ce sens. »
Et la ministre de conclure:
« Il y a un code du bien-être animal qui a été approuvé sous la précédente législature qui est déjà assez ambitieux. Mais qui doit maintenant être mis en application. Donc il y a tout un travail de l’ombre, un travail législatif qui doit être fait pour appliquer les innovation, notamment pour le soutien au secteur des refuges. »
La volonté est donc de travailler pour diminuer les abandons et favoriser les adoptions. Et ça devrait se faire en concertation avec les associations de terrain qui s’occupent, comme ici, des animaux abandonnés ou maltraités.