Ce lundi, les étudiants ont repris les cours. Et les règles n’ont pas changé :100% en classe (jusqu’en 2e secondaire). Et à partir de la troisième secondaire, c’est la formule hybride qui est maintenue. Dans le supérieur, on en est à 20% de cours en présentiel. Une situation très pesante pour les étudiants, qui inquiète d’ailleurs de plus en plus le milieu médical. Dans une carte blanche parue dans le quotidien Le Soir, les pédopsychiatres lancent d’ailleurs un cri d’alarme à propos de la santé mentale des jeunes. Rencontre avec un spécialiste et des jeunes au CHU de Charleroi pour faire le point.
C’est une carte blanche dans les colonnes du journal Le Soir qui donne l’alerte, les centres de pédopsychiatrie sont saturés. Les dommages causés par la fermeture des écoles sur la santé des jeunes sont considérables, à court terme et probablement à plus long terme, pointent les pédiatres.
Et ces jeunes, ils ont l’impression d’avoir perdu une partie de leur enfance. Parmi la douzaine de mineurs présents dans le pavillon 4 de l’hôpital Vincent Van Gogh, certains expriment leur mal-être.
S’ils sont présents, pour certains depuis une semaine ou deux, c’est que leur parcours de vie est parsemé d’embûches. La crise de la COVID-19 et la fermeture des écoles, ainsi que l’obligation du télétravail pour les parents n’ont certainement pas contribué à leur bien-être.