Mercredi dernier, nous apprenions que le collège communal d’Ham-sur-Heure/Nalinnes avait pris la décision de fermer trois établissements scolaires.
La nouvelle avait fait grand bruit lorsque les autorités communales d’Ham-sur-Heure/Nalinnes avaient décidé de fermer les neuf implantations scolaires de l’entité. Une décision qui ne fait pas l’unanimité au sein des parents. « Plus on se renseigne, moins on comprend pourquoi ces écoles sont fermées, constate Geoffrey, un papa de trois enfants. Que nous disent les différents gouvernements ? Que la priorité est de laisser les écoles ouvertes. »
La commune met en avant le taux d’incidence mais pour la direction de l’enseignement obligatoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ce chiffre ne justifie pas la fermeture de façon unilatérale des écoles de la commune. « Au vu des chiffres, nous étions… ébahis, soupire Marie-Astrid Berny, l’échevine de l’enseignement d’Ham-sur-Heure/Nalinne. Il était temps de prendre des responsabilités et de prendre une décision forte. On parle de quatre jours et demi de fréquentation scolaire, ce n’est quand même pas dix jours. »
Si on prend l’exemple de ce papa et de sa compagne qui travaillent tous les deux, la question de la garde des enfants se pose. Là aussi, il trouve qu’il y a un manque de clarté et de cohérence.
« Que fait-on ? Se questionne-t-il. Je ne suis pas magicien. Si tous les enfants vont à la garderie, ça va être un mix des bulles et ce sera pire. »
Pour Marie-Astrid Berny, tout a été fait dans les règles de l’art. « Nous avons pu prévenir les parents suffisamment tôt et nous avons pu préparer le travail au niveau des enfants. Nous avons simplement fermé l’enseignement en « présentiel » et on assure une garderie pour les parents qui ne savent pas faire autrement. »
C’est un peu la confusion
D’un côté, nous avons la ministre de l’enseignement, Caroline Désir, qui met tout en oeuvre pour garder les écoles ouvertes, et de l’autre, nous avons des autorités communales qui veulent casser la progression de l’épidémie dans les écoles. S’ajoute à cela des parents qui se trouvent entre deux eaux. Qui croire ? Qui a raison ? Qui a tort ? Une décision doit être prise pour sonner la fin de la récréation.