Ce lundi, des dizaines de millions de téléspectateurs ont pu suivre, sur de nombreuses chaînes, la journée de funérailles de la reine Elizabeth II. Parmi eux, Patricia Lakin, une habitante d'Ham-sur-Heure/Nalinnes que nous avions déjà pu rencontrer lors de l'annonce du décès de la reine. Anglaise d'origine, elle vit à Ham-sur-Heure depuis 1966. Et pour elle, cette journée était particulière, avec des moments d'émotion. Nous avons suivi une partie de la cérémonie avec elle ce matin.
Depuis 9 heures ce matin, la télévision de Patricia Lakin allumée. En faisant son ménage et en s’accordant aussi quelques pauses, elle suit attentivement le dernier voyage de la reine Elizabeth II. Et elle a naturellement choisi de se brancher sur la BBC. "Oui car les commentateurs connaissent mieux toutes les personnalités du pays qui sont présentes et c'est plus authentique", précise-t-elle.
Patricia vit en Belgique depuis 1966. Pour elle, pas de larmes, mais de l’émotion avec cette grande page de l’histoire de son pays d’origine qui se tourne. Elle a connu étant jeune les funérailles de Georges VI, mais pour elle, le dispositif n’était pas comparable. "Ce dispositif est unique, je n'ai jamais vu ça, et oui même si je suis en Belgique depuis longtemps et que je suis un peu plus détachée que les personnes qui vivent encore dans le royaume britannique, c'est émouvant c'est certain".
Pour la britannique d’Ham-sur-Heure, la cérémonie millimétrée d’aujourd’hui est un spectacle à part entière. Une spectacle triste, mais avec beaucoup de choses à découvrir : "oui c'est un spectacle, toutes les couleurs, les costumes, les belles musiques. C'est triste mais il y a beaucoup de choses à regarder, à découvrir. Je vais être un peu chauvine, mais quel pays autre que l'Angleterre est en mesure d'organiser une telle cérémonie ?", ajoute-t-elle.
Aujourd’hui, Patricia veut garder une trace de cette cérémonie particulière. En plus de la regarder en direct, elle a décidé de l’enregistrer. D’autant qu’elle n’avait pas pu voir la cérémonie du couronnement de la reine en 1953, alors qu'elle habitait encore en Angleterre, car il n'y avait pas encore la télévision dans sa région.
Aux premières loges devant son écran, Patricia était aujourd’hui comme des millions de téléspectateurs, très attentive à ce moment unique, qui va incontestablement changer le vie de son pays.
Christophe Baneton