« Give a day », c’est une plate-forme numérique à destination des bénévoles et des associations qui débarque à Charleroi. Son but faire matcher les besoins des asbl et les services proposés par ceux qui voudraient devenir bénévoles. A tel point qu’on surnomme déjà cette plate-forme le Tinder du bénévolat.
Faut que ça matche
« Give a day »,c’est la première plate-forme qui permet autant aux associations de remplir leurs besoins d’aide volontaire, qu’aux bénévoles d’expliquer leurs compétences et les services qu’ils désirent offrir. Elle existe depuis le 1er janvier, mais débarque aujourd’hui à Charleroi. On dit déjà malicieusement que c’est le Tinder du bénévolat.
« L’idée, explique Mathieu Jacobs, le coordinateur de la plate-forme, c’est de créer une plate-forme dans laquelle les associations vont bien expliquer leurs besoins et leurs projets. Et d’un autre côté, les volontaires pourront apporter des explications et qu’ils décrivent leur profil, ce qu’ils ont envie de faire. Et que le matching puisse alors être ensuite parfaitement réalisé entre volontaires et associations. »
Une aide de la Ville et de la MPA pour les asbl carolos
Un service gratuit pour les bénévoles, mais avec une affiliation à payer pour les associations. La Ville de Charleroi a donc décidé d’aider les assosses carolos via la MPA, la Maison Pour Associations. D’autant que le besoin s’était fait sentir dans les Etats Généraux de la Participation Citoyenne.
« On voulait, nous dit Julie Patte, l’échevine PS de la Participation Citoyenne de Charleroi, pour les quinze communes de Charleroi, lever le droit d’inscription à la plate-forme. C’est gratuit pour les bénévoles, mais ça coûte 36 euros pour les associations. On veut dans l’expédient ce-pilote d’un an pouvoir lever cet éventuel frein financier. »
La MPA offrira aussi aide juridique et conseils pour les assurances. Autant aux associations qu’aux bénévoles. Et jouera le rôle de médiateur et de facilitateur.
Les ‘’assosses’’ enthousiastes
« Nous, petites associations, ajoute Bernard Gailly, le directeur du Triangle, on n’a pas le temps de rechercher des bénévoles. Ca pourrait donc nous aider pour toute une série de petits travaux qui sont nécessaires au Triangle, comme de l’aide au niveau du numérique, de l’accompagnement de classes de devoir, des travaux de jardinage ou de l’aide aux familles. »
« C’est pour avoir du sang neuf, explique Jessica Giacomello du Syndicat d’Initiative de Bouffioulx, et de nouvelles personnes parce qu’on a envie de développer nos activités et d’en faire un peu plus. On a une base de données. On appelle les bénévoles et ils viennent en fonction de leurs moyens. »
« Le problème, conclut Luc De Meester, coordinateur de projets CHANA, c’est toujours de mettre en relation les bénévoles qui sont de plus en plus nombreux, et de l’autre côté, les besoins. Il fallait mettre tout ça ensemble. Et je crois que la plate-forme ‘’Give a day’’ servira à ça et que ça va marcher. »
La plate-forme est déjà en ligne (www.giveaday.be/charleroi). Et pour toute aide ou renseignements, on peut s’adresser à la MPA. Reste à faire matcher l’offre de bénévolat et la demande des associations.