Une manifestation anti-fasciste organisée à Gilly a mal tourné ce samedi. Entre 50 et 100 personnes du monde syndical et politique se sont retrouvées devant les locaux de la PNE qui organisait un rassemblement. La tension est très vite montée et la police locale intervenue sur place en utilisant des gaz lacrymogènes et l'autopompe. Des mesures disproportionnées selon les manifestants.
La tension est vite montée
C’est sur la chaussée de Montigny à Gilly que s’est déroulé un face à face tendu entre les forces de l’ordre et des manifestants anti-fascistes. Ces derniers ont exprimé leur mécontentement devant les locaux de la PNE (parti national européen). Un parti jugé par certains comme faisant partie de l’extrême droite. La plupart des manifestants sont issus du monde syndical ou politique. Malgré tout, la tension est très vite montée.
Les forces de l’ordre ont eu recours à des gaz lacrymogènes et à l’autopompe. Plusieurs dizaines de policiers ont été mobilisés sur place et le quartier a été fermé à la circulation. Des mesures disproportionnées selon les manifestants.
Liberté de se réunir VS liberté de manifester
Et puis il y a la question des libertés de chacun. Il est interdit d’empêcher des personnes de se réunir dans un lieu privé comme l’a fait le parti national européen. Cependant, manifester est aussi une liberté constitutionnelle. Chacun était donc dans ses droits. Mais la police avait eu l’ordre d’éviter tout débordement. En bloquant l’entrée, les manifestants ont enfreint la liberté de circuler des personnes voulant se rendre à la réunion.
Au total, sept personnes ont été arrêtées par la police. Qu’en est-il des moyens utilisés pour disperser le rassemblement? De nombreuses personnes s’insurgent de la manière dont les manifestants ont été traités. Un rapport sur cet intervention a été demandé par le bourgmestre de Charleroi.