La jarre chinoise de grande valeur dérobée au musée de Mariemont fin avril a été retrouvée mardi, a indiqué mercredi après-midi, lors d'une conférence de presse, le procureur du roi de Charleroi Vincent Fiasse.
Selon ce dernier, les moyens policiers déployés ont permis d'interpeller quatre suspects : deux en France et deux en Belgique.
Le vol avec effraction avait été commis le 21 avril dernier aux alentours de quatre heures du matin.
Pour s'emparer de la jarre, les trois auteurs visibles sur des images de vidéosurveillance n'avaient pas hésité à briser la vitre derrière laquelle l'objet était conservé.
L'enquête, confiée à une juge d'instruction carolo, a mené la police judiciaire fédérale de Charleroi vers des sujets français, a expliqué le procureur du roi. Ce qui a motivé de nombreux devoirs d'enquête classiques et plus spécialisés, selon lui, et une collaboration internationale entre les autorités policières des deux pays
Mardi, une opération conjointe a été menée des deux côtés de la frontière. Elle a finalement permis d'interpeller quatre individus, deux en France et deux en Belgique, qui devraient être prochainement entendus par la juge d'instruction.
Le procureur du roi n'a pas souhaité donner davantage d'information sur cette opération.
La ministre de la Culture se félicite du retour prochain de la jarre chinoise
La ministre de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles Bénédicte Linard s'est félicitée mercredi sur le réseau X du retour prochain de la jarre chinoise dérobée fin avril au musée royal de Mariemont. "Le récit est digne de nos meilleures séries et finit bien", a écrit la ministre, une heure environ avant la conférence de presse donnée à ce sujet par le procureur du roi de Charleroi, Vincent Fiasse.
Ce dernier n'a pas souhaité donner les détails de l'opération conjointe menée par les autorités policières belges et françaises et s'est refusé à confirmer ou à infirmer le scénario d'une fausse demande de rançon, présenté par la presse française. Il a tout de même indiqué qu'une part des informations diffusées étaient inexactes et a confirmé l'utilisation de certaines techniques spéciales.
La jarre, quant à elle, devrait prochainement être rendue aux équipes du musée.