En novembre, près d'un train sur cinq a accumulé au moins 6 minutes de retard durant son parcours. C'est l'un des pires résultats en 7 ans, d'après les chiffres publiés vendredi par Infrabel.
Le mois dernier, 19,2% des trains de voyageurs circulant sur le réseau belge étaient en retard. Ce qui signifie, selon les données d'Infrabel, qu'ils sont arrivés avec au moins 6 minutes de retard à leur gare terminus et/ou à Bruxelles pour ceux dont la jonction Nord-Midi fait partie du trajet. Des chiffres pires qu'en novembre de l'année passée puisque le pourcentage de trains en retard s'élevait alors à 14,6%.
De plus, 6,7% des trains ont été partiellement ou totalement supprimés en novembre dernier, contre 3,6% en novembre 2022.
"Ce n'est pas un bon résultat", admet Thomas Baeken, porte-parole d'Infrabel. "Nous en sommes conscients et faisons tout notre possible pour améliorer la ponctualité."
Selon le gestionnaire du réseau ferroviaire, l'automne est traditionnellement une période compliquée sur le rail. "Les feuilles des arbres tombent sur les voies et sont aplaties par les trains. Cela peut faire patiner leurs roues", explique Thomas Baeken. Un phénomène qui engendre des retards principalement dans les zones boisées et vallonnées, même si des trains spéciaux passent régulièrement pour améliorer l'adhérence des voies.
Par ailleurs, Infrabel n'a pas de contrôle sur des incidents comme des intrusions de personnes sur les voies ou des dommages causés aux équipements matériels. La tempête Ciarán, qui a balayé le pays le 2 novembre, est responsable à elle seule d'une diminution de la ponctualité de 2%, ajoute le porte-parole d'Infrabel.
De son côté, la SNCB souligne l'impact de plusieurs grands travaux nécessaires pour améliorer le réseau. Selon son porte-parole Bart Crols, le réseau ferroviaire est sous pression partout en Europe. De plus, en Belgique, les heurts de personnes ont doublé depuis 2019, rappelle-t-il.
Source: Belga