La ferme du Joli Pré à Anderlues, c’est une ferme pédagogique qui se rend aussi dans les écoles et dans les homes pour faire découvrir les animaux. On y trouve autant des canards que des oies, des cochons vietnamiens, des chevaux ou des chèvres et des moutons, par exemple. Mais au fil du temps, les naissances des moutons et des chèvres justement se sont multipliées. Les propriétaires en ont trop et ont donc lancé un appel à l’adoption pour qu’elles ne finissent pas en boucherie.
Trop de moutons et de chèvres pour une ferme pédagogique
Depuis dix ans déjà, Peter et Maryline ont lancé la Ferme du joli pré, une ferme pédagogique qui accueille les enfants mais se rend aussi dans les écoles et dans les maisons de repos pour faire découvrir les animaux. Et sous l’appellation « Ecrin de soi », Maryline est aussi équi-coach, utilisant les chevaux pour le développement personnel, et pour aider des enfants harcelés à l’école. Mais depuis quelque temps, il y a trop de naissances chez les moutons et les chèvres. Et ils sont plus difficile à faire adopter.
« Depuis quelque temps, la loi a changé, explique Peter De Nys de la Ferme du Joli Pré, et c’est plus difficile pour nous de trouver de bonnes familles par internet pour replacer nos animaux. Et donc, depuis deux ans, les bébés nés ici restent. »
Il y a désormais 14 grandes chèvres et 10 moutons. Pour la ferme pédagogique, il ne devrait en rester que quatre de chaque. Le reste est proposé à l’adoption
Les faire adopter, mais pas par n’importe qui
« On n’aimerait pas les vendre à n’importe qui, ajoute Peter. Avec peut-être le risque que ce ne soit pas pour qu’ils soient des animaux de famille, mais qu’ils finissent sur la table. »
« Je me souviens d’un malheureux épisode où on a du laisser partir une chèvre, raconte Maryline Rézette de la ferme du Joli Pré. On l’a laissée à un monsieur qui se prétendait un particulier, alors que c’était un marchand et qu’il l’a revendue trois fois le prix et dans des conditions qui n’étaient pas optimales. Et depuis, j’ai une grosse appréhension pour laisser partir nos animaux. »
Réduire le troupeau
Des gens émus par ces animaux ont donc lancé l’appel sur Facebook pour accueillir certains de ces animaux. Peter et Maryline ne les donnent pas, une participation libre aux frais est demandée. Et avec l’argent récolté, ils voudraient pouvoir faire castrer les mâles pour garder, comme dit Peter, « un petit troupeau stable ». Et ils lancent aussi un appel aux associations qui pourraient les aider dans la castration de ces animaux. L’appel est donc lancé à tous ceux qui voudraient donner une famille à ces bêtes élevées avec amour par Maryline et Peter.