Le Ministre des Indépendants et des PME Denis DUCARME a demandé à l’INASTI, la mise en service d’ un numéro vert, destiné à mettre en relation les indépendants qui ont besoin d’un soutien psychologique et les structures de terrain. L’équipe du centre d’appel est joignable du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h et de 13h à 16h, au 0800 20 118. Le site internet de l’INASTI a aussi été mis à jour avec des liens utiles, pour permettre aux indépendants d’avoir rapidement et facilement accès à des mesures de soutien en ligne.
Le Ministre des Indépendants Denis Ducarme : « Malgré les mesures de soutien mises en place par le gouvernement, la pression reste très importante pour de nombreux indépendants confrontés à des difficultés financières. Cette situation les expose à un risque de burn out, de dépression, voire même de suicide. Afin de les soutenir, j’ai demandé à l’INASTI de mettre en place un numéro vert afin d’orienter les indépendants en proie à des difficultés d’ordre psychologique vers les services adaptés à leur situation. »
La prévention en matière des santé est une compétence qui relève des Régions et des Communautés. Afin d’aider les indépendants à se tourner vers les interlocuteurs les plus adaptés, le Ministre Ducarme a demandé à l’administration des Indépendants, l’INASTI, de mettre en place un service qui oriente les indépendants vers les organisations de terrain les plus appropriées, en fonction de leur lieu d’habitation et de leurs besoins.
Un indépendant en état de détresse psychologique sera dirigé vers un centre de santé mentale de sa province ou vers le numéro vert « Prévention Suicide ». Un entrepreneur qui a besoin d’un coaching ou d’une assistance juridique sera mis en relation avec la Chambre de commerce et d’Industrie de sa région. Les indépendants qui ont des problèmes d’insolvabilité ou qui
Le "droit passerelle" prolongé jusqu'au 31 décembre pour les indépendants actifs
ne parviennent plus à payer leurs factures seront quant à eux orientés vers les services compétents de leur région.
Par ailleurs et pour rappel, le « droit passerelle » est prolongé jusqu'au 31 décembre 2020 et qui permet aux indépendants actifs à titre principal, qui cessent ou interrompent leur activité de bénéficier d’un revenu de remplacement mensuel de 1.291,69€ (1.614,10 € si charge de famille). Le dispositif, dont les conditions avaient été assouplies depuis le mois de mars à l’initiative du Ministre Ducarme, est prolongé jusqu’en décembre.
Cette prolongation s’adresse, pour la période de septembre à décembre, aux indépendants dont l’activité est interrompue ou limitée en raison des mesures prises par le Conseil national de Sécurité (via les arrêtés ministériels portant des mesures d’urgence pour limiter la propagation du coronavirus), quelle que soit la durée de l’interruption. Aujourd’hui, sont très principalement visés les indépendants du secteur de l’événementiel au sens large ou qui dépendent de ce secteur et qui dès lors restent sans activité ou encore des secteurs comme ceux liés au monde de la nuit.
Les indépendants complémentaires et les pensionnés actifs de ce même secteur dont le revenu annuel est supérieur à 6.996,89 euros pourront eux aussi continuer à bénéficier d’une allocation complète ou partielle, en fonction de leur situation.
Horeca et commerces non-alimentaires
En ce qui concerne le secteur Horeca et les commerces non alimentaires, le « droit passerelle de soutien à la reprise » est prolongé au moins jusqu’au 31 octobre 2020
Une autre mesure du Ministre des Indépendants Denis Ducarme et qui a pris court en juin 2020 est le droit passerelle de soutien à la reprise qui vise certains secteurs particulièrement visés par les interdictions décrétées par le Conseil national de Sécurité et le gouvernement.
Pour bénéficier de ce nouveau dispositif, les indépendants doivent répondre à deux conditions :
• être actif dans un des secteurs qui ont fait l’objet, par arrêtés ministériels, d’une fermeture totale ou partielle durant plus d’un mois civil et qui restent sous contraintes lors de leur réouverture (horeca, commerces de détails non alimentaires, coiffeurs, esthéticiens, …)
• démontrer que l’activité connaît, pour le trimestre qui précède le mois concerné, une baisse de 10% au moins du chiffres d’affaires ou des commandes, par rapport au même trimestre de l’année précédente.
Cette mesure vise les indépendants à titre principal ou qui cotisent comme un indépendant à titre principal et permet l’octroi d’une prestation financière également de de 1.291,69 € (1.614,10 € si charge de famille).