Jeudi dernier, la jeune Maëlle, une habitante de Somzée a perdu la vie à l'âge de 17 ans. Elle a succombé à un "Choc Toxique" provoqué par un tampon hygiénique. Dans notre région, il s'agit du second cas en seulement un an et demi. Le 19 juin 2018, la jeune Julia est décédée de la même manière. Aujourd'hui, sa maman veut prévenir des dangers des tampons.
C’était en juin 2018, la veille de la remise de son diplôme, Giulia, se sent mal. Un début de gastro qui n’en était pas vraiment une.
Pour Julia, ou encore pour Maëlle jeudi dernier, c’est un choc toxique qui a causé la mort. Une bactérie qui s’est propagée dans le corps. Selon Marie-Jeanne Bouché, le diagnostique est difficile à poser parce que les symptômes sont les même qu'une simple gastro.
Le tampon va en réalité, créer un espace clos. S'il n'y a pas de contact avec l’oxygène et si on ne renouvelle pas la protection, cela va causer le développement de la bactérie et ne permettra pas au sang de s’évacuer facilement. Il faut donc les changer régulièrement (pas plus de trois heures) et la gynécologue déconseille d'en mettre la nuit.
Aujourd’hui les parents des deux filles décédées dans la région veulent seulement prévenir des dangers des Tampons. D’autres solutions existent comme les cups ou les serviettes hygiéniques. En tous cas pour Fabienne, un an et demi après le décès tragique de sa fille, les souvenirs sont toujours là : "Ma fille c'était tout pour moi" conclut Fabienne, la maman de Julia.