Le nombre de personnes qui se rendent dans les Centres de prise en charge des violences sexuelles ne cesse d’augmenter.
En 2021, 1.662 victimes de violences sexuelles ont poussé la porte de l'un des cinq Centres de prise en charge des violences sexuelles (CPVS), un nombre qui ne cesse d'augmenter depuis la création des premiers centres en 2017, selon le rapport des données relatives aux CPVS, relate Le Soir mercredi.
La part des victimes qui se rendent d'elles-mêmes dans un CPVS est passée de 35% à 43%, tandis que de moins en moins de victimes s'y rendent accompagnées par la police.
Le rapport note que la plupart des victimes se sont présentées suite à un viol et que leur moyenne d'âge est de 24 ans. La moitié d'entre elles sont aux études. Entre 2017 et 2021, 30% étaient mineures. Un pourcentage qui est monté à 34% en 2021.
Dans 90% des cas, l'auteur est un homme et, dans deux tiers des cas, la victime connaissait l'auteur: pour 14% des victimes, il s'agissait d'un (ex-)partenaire, pour 11% un membre de la famille ou du ménage. Chez les mineurs, le nombre de victimes qui connaît l'auteur grimpe à 72%. Une répartition qui a changé au fil des années, où la proportion de victimes d'auteur connu a augmenté.
Deux tiers des victimes qui se présentent à un CPVS portent plainte, soit un taux six fois supérieur à celles passant par un circuit classique (commissariat, hôpital).