Il est désormais possible de traiter les plaies chroniques par injection de plasma riche en plaquettes (PRP) au CHU de Charleroi.
Dorénavant, le CHU de Charleroi peut traiter les patients souffrant de plaies chroniques par injection de plasma riche en plaquettes. Une avancée qui permettra aux patients une meilleure cicatrisation.
« Ces dernières années, les techniques issues de la thérapie cellulaire, dont l’injection de plasma riche en plaquettes (PRP), ont fait d’énormes progrès dans de nombreux domaines médicaux. Souhaitant offrir les soins les plus efficients à ses patients, le CHU de Charleroi s’investit donc dans ces traitements innovants », indique le CHU de Charleroi sur son site internet.
Cette nouveauté est rendue possible grâce au travail de fin d’études de Déborah Biernard, infirmière au CHU de Charleroi.
Quels effets ?
Des résultats concluants ont pu être constatés sur une dizaine de patients souffrant de plaies chroniques telles que : accident avec greffe de peau, hématome sous anticoagulant, diabète avec mal perforant, … Selon le CHU de Charleroi, la plaie s'est grandement améliorée, avec cicatrisation complète dans la majorité des cas, sur les patients qui ont déjà bénéficié de cette thérapie.
« Les plaies de ces personnes n’évoluaient plus malgré les traitements classiques par pansements actifs et les solutions chirurgicales n’étaient pas envisageables raisonnablement. Il s’agissait en quelque sorte de cas désespérés », explique l’infirmière Déborah Biernard. « L’objectif du PRP est justement de stimuler la reprise du processus de cicatrisation et de guérison tissulaire dans ces zones sclérosées, insuffisamment vascularisées et donc privées d’apport en oxygène et en facteurs de croissance. »
Comment ça fonctionne ?
Une prise de sang est effectuée sur le patient. Le prélèvement passe à la centrifugeuse qui sépare les éléments sanguins. Le PRP est ensuite micro-injecté dans et autour de la plaie. En fin de traitement, le plasma liquide peut être appliqué directement sur la plaie et enfermé avec le dépôt d’un pansement non-absorbant.
« Là où ce traitement est encore plus novateur, c’est que, une fois décidé médicalement, il peut être réalisé en consultation, par une infirmière qualifiée, sans l’intervention d’un médecin. Les résultats sont spectaculaires : sur l’ensemble des patients, les plaies ont évolué positivement et 90% d’entre elles ont complètement cicatrisé alors que les autres traitements n’avaient pas fonctionné », explique le Dr Serge Vandevelde, chirurgien orthopédiste au CHU de Charleroi qui utilise fréquemment le PRP pour soigner les pseudarthroses.
Le CHU de Charleroi indique sur son site qu’il souhaite développer cette thérapie innovante ! Une thérapie qui s’ajoute aux soins proposés par la clinique des plaies et cicatrisation chapeautée par le Dr Raynal.
A.P.
Traiter les plaies chroniques par injection de plasma riche en plaquettes (PRP) : c'est désormais possible au CHU de...
Publiée par ISPPC - CHU de Charleroi sur Mercredi 9 mars 2022
Sur le même sujet
Recommandations
Image
CHRSM - site Sambre : l’hôpital a ouvert un salon de sortie
Le CHRSM – site Sambre, situé à Auvelais, propose dès aujourd’hui un salon de sortie. Destiné aux patients qui terminent leur hospitalisation et attendent un moyen pour rentrer au domicile, ce salon est un lieu de transition sécurisé.
Image
C à Découvrir - 09/05/2023
Pour ce nouveau numéro de votre magazine « C’est à Découvrir», nous nous sommes rendus dans le sud de la France et plus précisément au Mont Ventoux, là où le joggeur carolo Michel Drygalski a réalisé un nouveau défi: rallier en courant Charleroi au sommet du Géant de Provence, le tout pour la bonne cause: sensibiliser au don d’organes.
Au programme de cette émission: des témoignages touchants, les explications de l’infirmière coordinatrice du don d'organes au CHU de Charleroi, ainsi que le suivi de l’exploit de celui qu’on surnomme également « l’homme au chapeau ». « Michel, le coureur au grand coeur », ça démarre maintenant.
