Ce n’est pas une bonne nouvelle. Cette année, en Fédération Wallonie-Bruxelles, près de 60 000 élèves ont redoublé. Les chiffres de l’échec scolaire sont repartis à la hausse. Et la région de Charleroi a le triste privilège de détenir les taux les plus élevés, que ce soit en primaire ou en secondaire. Mais les autres grandes villes ont des résultats similaires. Mais à Charleroi, la ville redouble de projets pour enrayer l’échec. Et de premiers résultats positifs apparaissent.
Charleroi, mauvais élève… comme toutes les grandes villes
La région de Charleroi est vraiment le mauvais élève de la classe. Les derniers chiffres disponibles, pour l’année 2017-2018 le montrent clairement. Le taux d’échec, chez nous, est le plus élevé, avec 14,5% d’échecs. Alors que le Luxembourg a le plus bas taux de redoublement avec moins de 10%, et que la moyenne est à 12,5%. Charleroi est deux points au-dessus. Comme Bruxelles et Mons. Un effet des grands bassins, des grandes villes.
En terme de pourcentage, notre région avait le même taux d’échec scolaire en 2013-2014. Mais la population scolaire ayant augmenté, le nombre d’élèves en échec est plus élevé cette année. Mais la Ville de Charleroi n’a que deux établissements secondaires. Et est surtout active dans le fondamental.
En primaire, la Ville de Charleroi redouble d’efforts
Dans l’enseignement primaire, les taux d’échecs sont beaucoup plus bas. Mais c’est la région de Charleroi qui a aussi le plus haut taux, avec 4,5% contre 3,8 à Mons et seulement 1,7 en Brabant Wallon. Pour une moyenne de 3%. Pourtant, la Ville de Charleroi a mis des projets en places pour lutter contre l’échec au niveau fondamental. Surtout en matière de lecture. Puisquon se rend compte qu’une des premières causes d’échec, c’est le manque de compréhension des termes.
Avec des effets positifs. Charleroi reste toujours sous la moyenne de réussite du CEB, mais on est passé de 79% en 2016 à 85% de réussite Ain 2018, réduisant la différence par rapport aux autres régions. De 12% de différence à 5%. Un pas dans la bonne direction, mais il reste encore du travail pur lutter contre l’échec scolaire.