Vous êtes de plus en plus nombreux à utiliser le vélo comme moyen de locomotion et la ville de Charleroi a décidé de faire de la mobilité douce une de ses priorités. Si certains aménagements vont avoir lieu pour sécuriser les usagers de la Petite Reine, certains les quartiers, rues et routes pourraient être limités à 30km/h.
Vous avez peut-être entendu ou lu la rumeur selon laquelle la circulation à Charleroi et dans son entité serait bientôt limitée à 30km/h. Il n’en est rien. L’application de ces zones 30 ne se fera que dans quelques quartiers. « Les voiries ne seront pas toutes limitées à 30km/h, explique Xavier Desgain, l’échevin de la mobilité de Charleroi, les routes de liaison entre quartiers, les routes régionales et les grands axes vont rester à 50km/h. La plan vélo prévoit des équipements sécurisés sur ces voiries. Lorsque l’on quittera ces voiries et qu’on empruntera un quartier, à ce moment-là, la zone 30 sera d’application. »
Si certains aménagements de piste cyclable ne sont pas faisables dans les quartiers demandeurs, alors le quartier ou la rue passera en zone 30. « L’étape suivante est de voir quartier par quartier afin d’apaiser la circulation. Mais on a déjà pas mal de travail avec toutes les demandes des riverains pour que leur quartier passe en zone 30. »
Un ring pour vélo !
Face à ce plan vélo, il y a des enjeux comme la congestion urbaine, la qualité de l’air ou encore la convivialité des espaces publics qui vont impacter indirectement le vivre-ensemble à Charleroi.
Ces demandes d’aménagement émanent des citoyens et certains quartiers vont d’ailleurs passer en zone 30 très prochainement. « Les demandes viennent de partout et elles sont localisées à côté des axes structurants cyclables donc ça permettra aux habitants de ces quartiers d’aller facilement à vélo jusqu’à l’axe cyclable sécurisé. »
On passe à la vitesse supérieure. Un Ring Vélo va même être créé constituant une boucle de 24km et qui sera située à une distance maximale de 1 à 3 km du centre-ville.
Le dernier enjeu est évidemment le stationnement des vélos. Aujourd’hui, l’offre est trop limitée alors que paradoxalement, le nombre de places de parking pour les voitures a augmenté ces dernières années.