Dès janvier, les personnes à mobilité réduite (PMR) pourront se stationner sur des places spécifiques sans limitation de durée.
Jusqu’à présent, les personnes à mobilité réduite (PMR) doivent faire différentes démarches afin de pouvoir se stationner sur des places « handicapé » : pré-enregistrements de plaques d’immatriculation et diverses formalités d’obtention de droits de parking gratuit sur le domaine public. À Charleroi, tout ça change dès janvier. Des places "handicapé" leur seront réservées sans limitation de durée. Mais s’ils se garent ailleurs, ils devront payer le tarif normal.
Pourquoi un tel changement ? Le système en vigueur a montré ses limites juridiques et opérationnelles. Des abus ont été remarqués.
« Quelque 5 000 numéros d’immatriculation sont aujourd’hui encodés dans nos bases de données pour des cartes « handicapé ». Cinq mille places, c’est quasiment la capacité de parking de tout l’intra-ring », explique Antoine Tanzilli dans L’Avenir. Il est le directeur de la RCA, la Régie Communale Autonome de Charleroi.
Retour à l’application de la loi
Afin de contrer ce problème, la Ville et la RCA ont opté pour un retour à la stricte application de la loi pour les PMR.
« Des applications mobiles permettent à nos équipes de vérifier la validité des cartes « handicapé ». En cas d’infraction, un PV est dressé avec, à la clé, une amende de 116€. Mais nous appelons aussi systématiquement la dépanneuse pour faire enlever les véhicules », indique David Quinaux, le porte-parole de la police locale de Charleroi, dans L’Avenir.
L’infraction coûte alors près de 500€.
Source : L’Avenir
A.P.