C’est en front commun que les syndicats dénoncent les conditions de travail au sein des services de la Ville de Charleroi. Qu’ils soient ouvriers, employés, techniciennes de surface, dans l’administratif ou même gardien de la paix.
« Il manque du personnel dans tous les services, constate Philippe Barbion, secrétaire régional CGSP. Si on ne leur donne pas les moyens pour continuer leurs missions, c’est la fin du service publique à Charleroi et l’externalisation de tous les sevices. »
On parle quand même de 3.500 personnes qui travaillent pour la Ville de Charleroi. On regrette l’absence d’initiative de la part des autorités et de ce fait, les travailleurs menacent de faire grève pendant 24h. « Les travailleurs préfèrent faire un arrêt de travail de deux heures pour simplement symboliser l’histoire et taper sur le clou. Ici, ils nous parlent tous de faire 24h de grève. »
On reproche aux autorités communales de faire trop appel à des tiers extérieurs pour remplir certaines fonctions publiques.
« Je rappelle que nous travaillons aussi dans les écoles. Si des WC coulent ou qu’un éclairage ne va pas et que vous n’avez pas personne, ce n’est pas tenable. Aujourd’hui, le marché public ne répond pas à toutes les urgences, il faut un délais. Quand vous avez les moyens et du personnel, le délais peut être raccourci. »
On va vers un point de non retour du côté des fonctionnaires de l’administration communale. A La Ville de Charleroi, on n’a pas souhaité communiqué en avançant le fait que des réunions sont en cours. Les deux parties espèrent rapidement trouvé des solutions à ces problèmes qui viennent s’ajouter à un autre, celui du coronavirus.