L’accord budgétaire suscite déjà des réactions, notamment du côté du SNI, le Syndicat Neutre pour Indépendants qui se dit satisfait, mais pointe un manquement important
Dans un communiqué, le SNI se dit globalement satisfait des mesures annoncées par le gouvernement fédéral à l’issue de son conclave budgétaire : il voit d’un bon œil des réductions de charges patronales à hauteur d’un milliard d’euros.
« Le salarié sera dès lors indexé, mais l’employeur ne payera pas de cotisations patronales sur cette indexation. C’était une revendication que nous portions depuis des mois pour atténuer l’impact sur les PME ».
Le SNI se réjouit également du maintien du droit passerelle et du chômage temporaire énergie ou diminution des accises sur le gaz et l’électricité.
« Nous sommes également heureux de voir que d’autres revendications du SNI ont été suivies d’effets. Ainsi, les flexijobs sont étendus à d’autres secteurs et le nombre d’heures que peuvent travailler les étudiants est élargi. »
Une ombre au tableau : le tarif social pour les indépendants
Le Syndicat pointe néanmoins un manquement important et « se demande avec amertume où est passé le tarif social pour les indépendants, pourtant promis avant le conclave par plusieurs partenaires de la Vivaldi. »
« Il est totalement inacceptable, alors que plusieurs partenaires de la Vivaldi s’étaient engagés en ce sens avant le conclave, de ne pas voir se matérialiser cette mesure d’aide absolument vitale pour la survie même de très nombreuses entreprises. Les TPE et indépendants sont les acteurs économiques les plus vulnérables. Qu’attend donc le gouvernement ? »
Mais l’organisation de défense des indépendants reste néanmoins satisfaite que le financement des différentes mesures annoncées se fasse via des contributions sur les secteurs énergétiques, pétroliers ou bancaires.
« Il aurait été inconcevable de voir de nouvelles taxes sur les indépendants et les PME . »
A.P.