Le conseil communal d’Anderlues a commencé à élaborer son plan de mobilité.
Lors du dernier conseil communal d'Anderlues, un accord de principe a été voté pour un Plan communal de mobilité. Un plan qui se réalisera après la mise en oeuvre du plan urbain de mobilité de l’agglomération de Charleroi.
« Nous avons déjà initié un pré-diagnostic du plan communal de mobilité (PCM). Mais pour pouvoir bénéficier d’un subside du SPW Mobilité, le ministre nous demande de nous inscrire dans le plan urbain de mobilité (PUM) qui est initié par Charleroi Métropole. Il nous permet d’obtenir 75% de subsides. Il faut savoir que si on le fait nous-même, ça va coûter 100 000 euros en fonds propres. », indique Virginie Gonzalez, la bourgmestre d’Anderlues. « D’autant qu’il y a des synergies possibles avec d’autres communes et c’est la cas en ce qui nous concerne puisque Fontaine-l’Évêque est également demandeuse pour créer son plan communal de mobilité. Ce qui nous permet, en plus, de joindre des maillons : R et N 90, et les axes stratégiques et centraux qui vont vers Charleroi et qui sont communs à nos deux communes. »
Concernant le plan communal d’Anderlues, un pré-diagnostic de 190 pages a déjà été établi. Il prévoit un aménagement à grande échelle.
« Il facilitera l’accès au centre-ville, l’accès en périphérie etc. Notamment car on a aussi un pôle commercial entre Binche et Anderlues où il y a pas mal de trafic. Donc il faut vraiment qu’on s’inscrive dans une dimension « macro mobile », il ne faut pas qu’on soit égoïste et qu’on se concentre uniquement sur la petite commune d’Anderlues. Il faut développer ce plan communal avec la région », continue la bourgmestre
Et où en est-il ce plan urbain de mobilité de Charleroi ?
Le plan urbain de mobilité de l'agglomération de Charleroi avance et devrait aboutir d’ici l’année prochaine.
« Donc, pour l’instant, toutes les communes qui souhaitent réaliser un PCM, et surtout bénéficier d’un soutien financier de la Région Wallonne, doivent d’abord s’inscrire dans ce fameux PUM. Et de là, il y aura un cahier des charges qui sera établi, et un diagnostic avec les grands axes. Évidemment, ça va être aussi lié à tout ce qui est développement durable, etc. Concernant l’échéance, ce serait pour 2022 ou 2023 au plus tard », conclut Virginie Gonzalez.
Des projets semblables pour Courcelles
La mobilité semble au centre des réflexions dans différentes communes en ce moment. Courcelles a également décidé de s’inscrire dans un vaste projet de mobilité douce.
Les mesures sanitaires prises durant la crise sanitaire ont affecté nos pratiques, à commencer par nos manières de nous déplacer. L’utilisation d’alternatives à la voiture et l’envie de se déplacer de manière plus durable se sont manifestées.
« Dans ce contexte, en 2021, il est prévu d’aménager la piste cyclo-piétonne bidirectionnelle à la rue du Bosquet. Ce sont donc 200.000 € (subsidiés à hauteur de 100.000 €) qui ont été inscrits au budget. Ceux-ci complèteront 2 bonnes nouvelles reçues l’été dernier : le prolongement du Ravel au niveau de la ligne L122 (reliant Trazegnies à Fontaine-L’évêque) et de la ligne L254 (vers Forchies/Chapelle-les-Herlaimont) », explique Hedwige Dehon, échevin de la Mobilité Douce, dans un communiqué.
Ces aménagements seront réalisés dans le cadre du Plan Infrastructures 2020-26 qui réserve une enveloppe de 250 millions pour la mobilité douce.
En parallèle, la commune a répondu à l’appel à projet Commune Pilote Wallonie Cyclable qui vise les communes désireuses de mener, sur leur territoire, une politique volontariste en faveur du vélo utilitaire. Une enveloppe de 40 millions d’euros a donc été dégagée afin de financer les projets des communes qui seront sélectionnées sur base de leur potentiel, de leur ambition et de leur vision stratégique.
« Nous espérons pouvoir faire partie des communes sélectionnées pour figurer parmi les Communes pilotes Wallonie cyclable. »
Sans oublier que certains autres dossiers avancent : le projet de cartographie et de mise en valeurs des voies pédestres, une cartographie des balades cyclables, la finalisation du parking de co-voiturage, …
« Nous mettons un point d’honneur à développer la mobilité douce sur notre Commune mais en sécurisant au maximum les usagers faibles. C’est notamment pour cette raison que nous avons pris contact avec la Région Wallonne à de nombreuses reprises, afin d’améliorer différents lieux accidentogènes tels que les carrefours de Trazegnies et de Sart-lez-Moulins. J’insiste aussi avec force sur une nécessité : Desservir le zoning industriel de transport en commun ! Nous la réclamons depuis trop longtemps », affirme Caroline Taquin, la bourgmestre.